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Le protocole de Kyoto, outil international contre l'effet de serre
Publié dans TAP le 12 - 12 - 2010

CANCUN (Mexique), 12 déc 2010 (TAP) - Le protocole de Kyoto, dont l'avenir a été l'une des questions les plus débattues à la conférence de l'ONU sur le climat de Cancun (Mexique), est le seul outil juridique contraignant qui limite les émissions de gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement de la planète.
Ce protocole, conclu en décembre 1997, est entré en vigueur en février 2005.
Il impose aux 36 pays industrialisés qui l'ont ratifié et à l'Union européenne des réductions d'émissions des six principales substances responsables du réchauffement de l'atmosphère: CO2 (dioxyde de carbone), CH4 (méthane), protoxyde d'azote (N20) et trois gaz fluorés (HFC, PFC, SF6).
La contrainte pèse essentiellement sur l'usage des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), responsable des deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Les pays industrialisés (dits de l'Annexe 1), à l'exception notable des Etats-Unis qui ne l'ont pas ratifié, se sont engagés à diminuer leurs émissions de 5pc pour la période 2008-2012 par rapport à l'année de référence 1990.
Le traité leur impose des "objectifs différenciés": -8pc pour l'UE à +15,0pc pour la Russie, -6pc pour le Canada ou le Japon.
Mais désormais, le protocole de Kyoto ne couvre plus qu'environ 30pc des émissions mondiales, en raison de l'extraordinaire croissance, ces dernières années, des grands émergents comme la Chine qui est devenue le premier pollueur mondial.
Par ailleurs, de nombreux pays industrialisés, notamment ceux de l'Union européenne, mettent en avant les "lacunes" du traité sur certains types d'émissions de GES mal comptabilisées, comme celles issues de la déforestation, qui, du coup, faussent les résultats affichés.
L'incertitude règne sur une deuxième période d'engagement. Le Japon et la Russie ont clairement déclaré à Cancun qu'ils ne souhaitaient pas s'engager après l'expiration de la première, fin 2012. Le Canada, l'un des mauvais élèves de Kyoto, est aussi réticent.
Tokyo trouve ce traité "injuste" et "inefficace", car il n'implique pas les grands pollueurs.
Mais les pays en développement, grands émergents en tête, insistent sur ce point, mettant en avant la responsabilité "historique" dans l'accumulation de CO2 dans l'atmosphère, et le reste de la planète.
L'accord rappelle néanmoins que, dans une éventuelle deuxième période et pour atteindre les objectifs préconisés par la science, les pays industrialisés devraient réduire leurs émissions de 25 à 40pc d'ici à 2020, par rapport à 1990.
Pour permettre aux parties de réaliser leurs engagements, le protocole de Kyoto prévoit plusieurs mécanismes.
Parmi eux, les "Mécanismes de développement propre" permettent aux pays développés ou aux entreprises d'effacer une partie de leurs émissions de GES en investissant dans des projets "propres" dans le Sud portant sur l'énergie, les déchets, les industries lourdes ou, dans une moindre mesure, la reforestation.


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