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Le grand gâchis !
Chronique : Sommet de Copenhague
Publié dans Le Temps le 27 - 12 - 2009

Le problème du réchauffement climatique se pose avec acuité depuis des années. Les scientifiques et les experts en la matière n'ont cessé de tirer la sonnette d'alarme pour sensibiliser aussi bien les populations que les pouvoirs publics pour une action urgente et efficace pour tenter d'endiguer le phénomène qui menace de s'amplifier et de mettre en péril l'existence de plusieurs espèces dont celle de l'humanité qui subit déjà les caprices de la nature avec la multiplication des catastrophes naturelles devenues de plus en plus ravageuses et difficiles à prévoir.
Toutes les tentatives d'élaborer une stratégie planétaire à même de servir de code pour tous les pays du monde ont échoué, par égoïsme de la part des grands décideurs principaux pollueurs de l'atmosphère. Ni les alertes des scientifiques, ni les manifestations des écologistes, ni la réalité de l'état de la planète n'ont pu faire bouger les choses pour que l'on se mette d'accord sur la manière de prévenir les menaces qui pèsent sur l'avenir de la vie sur terre. Et à chaque étape des négociations un pays ou un groupe de pays pour mettre en échec toute tentative pour sortir de l'impasse. Le protocole de Kyoto est resté lettre morte parce que l'Amérique de George Bush avait refusé de le signer et de faire siennes les recommandations de ce grand forum du climat. Cette occasion perdue devait normalement servir, de leçon pour ne pas manquer la survante. Celle de Copenhague qui s'était fixée pour objectif de mettre en place des mécanismes permettant une réduction graduelle des émissions du CO2 principal agent polluant à l'origine du réchauffement climatique. Le sommet à débouché sur presque rien. Aux grands espoirs d'avant ce grand rendez-vous auquel 192 pays ont pris part, ont succédé déception, désillusion et interrogations sur l'avenir de l'humanité, car le sommet fut un échec à tous points de vue. Aucune des promesses faites n'a pu être tenue.

Déception et interrogation !
Le monde d'aujourd'hui obéit au fait à une seule logique celle du profit et du gain. Aucune autre considération ne peut entrer en jeu pour atténuer un tant soit peu la pesanteur de cette logique mercantile qui guide malheureusement les décideurs de ce monde et leur dicte le comportement à suivre. Il s'ajoute à cela la crise qui secoue la planète et n'ont comprend pourquoi des pays comme les Etats-Unis ou la Chine ont fait que mener le reste des pays en bateau.
La Chine à elle seule produit d'avantage de CO2 que les 27 pays de l'U.E et de la Russie réunis avec un total de 6,1 milliards de tonnes, (chiffres de 2006) et avec une augmentation de plus de 150% depuis 1990 ! pour les Etats-Unis la production est de l'ordre de 5,97 milliards de tonnes pour la même année.
Ces chiffres à eux seuls expliquent les réticences des deux pays à s'engager davantage sur la voie d'une réduction de leurs émissions de CO2 a même de ralentir le réchauffement climatique pour que la hausse de la température n'aille pas au-delà de 2°C dans les années à venir.
Une réduction importante suppose la fermeture et ou l'innovation d'une grande partie de leur appareil industriel. Une telle mesure par temps de crise relèverait du suicide.
La Chine cherche par tous les moyens de rattraper son retard par rapport aux puissances occidentales et ne peut se permettre de s'arrêter en si bon chemin de sa croissance économique pour les Etats-Unis, il est impossible d'aller au-delà d'un certain seuil, le président américain dont, la côte de popularité est au plus bas et qui se trouve à une année des élections législatives de mi-mandat doit tenir compte de la puissance du lobby du complexe militaro-industriel et d'autres lobbies qui pèsent lourd dans la politique américaine pour ne pas commettre de faux-pas qui rendraient plus difficile sa mission de réformateur dans un pays où le conservatisme reste puissant.
Barack Obama après tant de promesses semble s'être rendu à l'évidence pour ne proposer que moins de 17% d'émission de CO2 entre 2020 et 2050 !
Un chiffre en deçà de ce qu'il avait promis du temps où l'on avait à tort pensé qu'il s'était reconverti à l'écologisme pur et dur.
Au moment de décider, les belles paroles ont disparu pour laisser la place aux marchandages et aux tergiversations des uns et des autres pour déboucher sur un échec dont les grands de la planète en assument la responsabilité.
Les moins 50% de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et ce mécanisme régulateur ( sorte d'organisation mondiale de l'environnement) ont tout bonnement été abandonnés.
Et l'Afrique à qui on demande de faire de grands efforts alors qu'elle ne participe que pour un peu plus de 3% des fameuses émissions de CO2 - a vu toutes ses doléances ignorées. Copenhague reste un Kyoto bis sans plus.


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