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Salon international de la maitrise de l'énergie «Ecomed 2010»
Publié dans L'expert le 27 - 04 - 2010

Médina Events et la Chambre syndicale nationale des énergies renouvelables, en partenariat avec l'Agence nationale pour la maîtrise de l'énergie, ont organisé, du 22 au 24 avril 2010, le deuxième Salon international de la maîtrise de l'énergie «Ecomed 2010», à l'Expo Center Médina de Yasmine Hammamet.
Cette édition a présenté la politique de la Tunisie en matière d'économie d'énergie. Elle a montré l'intérêt porté par les grandes firmes internationales pour s'implanter en Tunisie et conquérir les marchés maghrébin et africain.
Une grande partie du Salon a été consacrée aux énergies renouvelables (solaire: thermique, photovoltaïque; éolienne; biomasse; biocarburants; géothermie; électricité; électroménager; partenariat; consulting).

La première édition d'ECOMED, l'année passée à Hammamet Sud, a été une réussite sur tous les plans. Elle a enregistré la participation de 100 exposants et pionniers mondiaux de l'environnement (Tunisie, France, Italie, Chine, USA, Allemagne, Espagne, Japon…) avec plus de 10 mille visiteurs, venus découvrir l'essor, le développement et l'innovation que connaissent les énergies renouvelables.
Quant à «ECOMED 2010», il a été une vitrine de l'approche environnementale et des ambitions énergétiques tunisiennes, tout en mettant en exergue l'intérêt particulier porté par les instances environnementales internationales pour s'implanter en Tunisie et promouvoir les marchés maghrébin et africain en la matière.
Les multiples conférences et workshops économiques et scientifiques, prévus en marge d'ECOMED 2010, ont été focalisés essentiellement sur des secteurs privilégiés à l'instar du Bâtiment, matériels isolants et l'efficacité énergétique, des secteurs industriels comme la Cogénération et le transport urbain, sachant qu'une aile du Salon a été réservée aux énergies renouvelables: solaires, photovoltaïque, biomasse, thermique, éolienne, géothermie, électricité, électroménager, biocarburants …
Suscitant une couverture médiatique particulière (presse écrite, TV et radios…), «ECOMED 2010», a proposé à ses visiteurs et participants un menu contenu comprenant des rencontres «B to B» aboutissant à des accords de partenariats entre entreprises tunisiennes et étrangères, des conférences et workshops animés par plus de 1.500 experts en la matière.
Cette version 2010 de l'ECOMED, est venue concrétiser, confirme M. Tarek Achour président de la CDNER, sa réussite reflétant le rebond enregistré, en Tunisie, par les secteurs de l'énergie, des nouvelles technologies et des énergies renouvelables. Il a, par ailleurs, insisté sur ces secteurs prometteurs qui ont créer, de 2005 à 2009, 4.300 emplois directs.
S'agissant des énergies renouvelables, M. Achour s'est arrêté sur la généralisation de l'exploitation de l'énergie solaire en Tunisie, en conformité avec les ambitions du programme présidentiel 2009-2014.
En effet, les efforts se multiplient afin d'atteindre 10.000 KWC de toits solaires Photovoltaïques concernant 5000 logements résidentiels, sachant qu'actuellement 5000 toits solaires sont mis en place générant 1,2 kilowatts.
Avec l'installation de 50.000 m⊃2; de capteurs solaires en 2009 à travers le programme national de maitrise de l'énergie, ce nombre est revu à la hausse en 2011 pour atteindre 480.000 m⊃2;, selon le programme quadriennal, soit 390.000 m⊃2; pour le secteur résidentiel, 60.000 m⊃2; pour le tertiaire et 30.000 m⊃2; pour l'industriel.

Energies renouvelables et le gaz naturel présents à Ecomed 2010
L'énergie solaire exploserait-elle en Tunisie? 500.000 m⊃2; de panneaux solaires auraient été mis en service à fin 2009. Près de 60.000 m⊃2; de capteurs ayant été, d'ores et déjà, installés en 2007, et 35.000 en 2008.
La demande d'électricité en Tunisie continuera à connaître une croissance soutenue de l'ordre de 5,5% au cours de la période 2010-2016, et du coup, assure Othman Ben Arfa, P-DG de la STEG, "le Programme d'équipement en moyens de production évoluera en conséquence pour garantir la couverture de la pointe du réseau national et assurer la réserve nécessaire par l'ajout de 1.342 MW supplémentaires entre 2010 et 2016». Pour ce faire, on devra recourir aux énergies renouvelables, à savoir l'énergie éolienne et solaire et aussi l'énergie photovoltaïque.
Les professionnels ne semblent pas aussi rassurés que le premier dirigeant de la Société tunisienne d'électricité et de gaz, les panneaux photovoltaïques restent assez chers, ce qui entrave leur commercialisation. Ce n'est pas l'avis des pouvoirs publics qui estiment que la stratégie mise en place par l'Etat est de réaliser des programmes qui soient économiques en comparaison avec d'autres sources d'énergie. Le chauffe-eau solaire serait donc en train de se développer parce qu'il est économique pour l'Etat, la STEG et le consommateur et ce grâce aux mesures prises pour assurer son financement, qui ont atténué l'handicap du coût de l'investissement initial. En attendant, les possibilités d'investissement dans ce secteur sont immenses dans un pays ensoleillé et où la production de l'électricité à partir du solaire s'affirme en tant qu'orientation stratégique pour l'Etat et pour le consommateur.
Les efforts investis par l'Etat pour encourager l'usage au gaz naturel pourraient-ils ralentir le recours aux nouvelles énergies? Le nombre des consommateurs de gaz naturel est passé de 190.000 en 2004 à 460.000 bénéficiaires en 2008. La climatisation au gaz naturel représente une orientation positive, a assuré, M. Abdelaziz Rassaâ, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Industrie et de la Technologies à l'occasion d'une table ronde organisée par WMC sur les énergies renouvelables: «Le programme de maîtrise de l'énergie finance un certain nombre de secteurs qui rentrent dans le cadre de la maîtrise de l'énergie. La commission finance jusqu'à 20% du coût dans l'hôtellerie. Notre politique est de développer le marché du gaz dans le pays. Aujourd'hui, nous sommes à un peu plus de 40% d'utilisation de gaz au niveau de l'énergie primaire. Nous ambitionnons d'arriver à 60% en 2014. C'est grâce à ce développement du marché de gaz que nous avions pu développer la production des hydrocarbures et essentiellement celle du gaz. Aujourd'hui, nous avons de nouveaux gisements gaziers off shore et on shore qui permettront d'approvisionner le pays sans difficultés».
«On parle toujours d'une dualité énergies renouvelables, énergies solaires, gaz naturel. Le gaz est le principal concurrent du chauffe-eau solaire, le Prosol a été mis en place en 2005 lorsque le thermomètre a chauffé et le baril a monté à 35 dollars, on s'est dit qu'il faut s'orienter vers le prosol qui fonctionne heureusement», a indiqué M. Omar Ettaïeb, P-DG de SOFTEN qui a ajouté qu'il faudrait «mettre une stratégie globale réfléchie et à long terme dans une perspective qui ne tienne pas seulement compte des contraintes budgétaires». Pour M. Ettaïeb, la consommation domestique devrait à l'horizon 2020 provenir en majorité des énergies renouvelables, une approche beaucoup plus étudiée et réfléchie devrait, par conséquent, être lancée en direction des promoteurs immobiliers pour les amener à investir plus dans l'énergie solaire en répercutant le coût sur les prix des logements.
Ainsi, le gaz est une énergie et un vecteur de développement de notre politique énergétique nationale. Une politique qui a des retombées sur toute la filière depuis le producteur jusqu'au consommateur, aujourd'hui plus de 40% de notre énergie primaire provient du gaz.
La stratégie du gouvernement tunisien est d'accorder de la place à toutes les formes d'énergie, de celles fossiles aux renouvelables, à condition de ne pas pénaliser le consommateur en lui permettant d'accéder à l'énergie à des prix raisonnables.

L'ingénierie au service de l'énergie
Le nettoyage «écologique» devient un gisement à haut rendement énergétique. Un vrai tour de force.
De ce fait, l'efficacité énergétique, c'est en quelque sorte le versant vertueux de ce vaste programme de l'économie d'énergie. Pourquoi efficacité? C'est parce que toute la problématique repose sur un principe équivalent à celui du turbocompresseur. Récupérer les déperditions énergétiques, et bien d'autres formes de rejets et d'émissions pour en faire des intrants pour produire de l'énergie. Cela réduit la dépendance en matière d'approvisionnement. On élimine, dans le même temps, toute nuisance écologique, c'est par conséquent une attitude prévenante pour l'environnement.

Concernant le gaz de Pétrole, de multiples puits «gargouillent» de gaz que les «pétroliers» flambent à l'air libre sans se soucier de l'environnement, ni même d'un certain appoint de retour sur investissement. Désormais on a les moyens de récupérer ces gaz pour produire de l'électricité. Une riposte technologique qui réchauffe le cœur et garnit le porte-monnaie, au grand bonheur de dame nature.
On savait, jusque-là, transformer la chaleur en travail, désormais on pourra «souffler» le chaud et le froid pour produire du courant, lequel créera du travail, entendez par là des emplois. Oui, les entreprises qui utilisent les fours et d'autres tours de combustion, de même que celles qui emploient les tours de congélation, toutes ont les moyens, quand le calcul économique le permet, de récupérer ces émissions thermiques pour fabriquer de l'électricité.
Jusque-là on est parti en croisade contre le CO2, l'empoisonnant dioxyde de carbone, mais il y a pire. Et nous avons désigné le méchant méthane CH4, qui est autrement plus polluant que son acolyte. Nauséabond, il est rejeté par les décharges. Cette rançon du développement économique et de l'urbanisation ne sera plus un tribut à notre décharge.
A présent, on a une solution technologique pour récupérer le gaz asphyxiant pour en faire un vertueux entrant afin de produire de l'électricité.
On peut toujours objecter que ce ne sont là que des niches. Il est vrai qu'il s'agit d'un apport énergétique d'appoint, Mais dans cette démarche, on retrouve les trois composantes du développement durable. C'est économique, car cela produit de l'énergie à coût bas. C'est écologique, parce que ça élimine des sources de nuisance. Ajouter qu'il y a une forte dimension culturelle, parce que les procédés de récupération sont à forte teneur technologique.
Et au final, c'est tout de même hautement civilisé de produire sans nuire. Il y a de quoi s'électriser pour la cause. C'est ce qu'a entrepris de faire la STEG, qui a délibérément accepté des opérations économiques mettant la main à la pâte et fabriquant de l'électricité. Cela prouve que, dans le pays, il y a une vision politique qui vous met en intelligence avec les priorités du moment.

Il y avait, également, de la place pour la cogénération
S'il y a un produit où la Tunisie est en train d'exceller en termes de promotion et de valorisation du potentiel tunisien, il s'agit de l'huile d'olive biologique. Abou Walid Group, l'un des acteurs historiques de ce marché, a dernièrement eu le 3ème prix du Président de la République pour la maîtrise de l'énergie. Il a réussi à minimiser les coûts de production, en obtenant 30% de gains sur l'extraction et le raffinage. Avec sa participation au salon ECOMED 2010, ce groupe voudrait montrer le potentiel qu'il possède et de faire connaître son principal produit dans le domaine des énergies renouvelables, en l'occurrence la biomasse.
En fait, la démarche du groupe dans le traitement de ces produits est tout à fait originale. La production de l'huile d'olive biologique a commencé en 1996, avec l'obtention de la certification ECOCERT. Il a été, ensuite, procédé à la collecte des grignons d'olive pour l'extraction de l'huile d'olive de grignon et l'exporter sur un marché européen très demandeur. En 2000, une unité de savonnerie fut créée pour produire du savon à base d'huile de grignon et qui s'exporte bien sur les marchés américain et européen mais moins vendu sur le marché tunisien. En cause, la réticence des centrales d'achat, tels que les hypermarchés à commercialiser ce produit.
A base de grignon épuisé, issue de l'agriculture biologique, le groupe produit la biomasse qui est utilisée par les industriels pour rentabiliser leur production et baisser leurs coûts, en cas de hausse des prix du pétrole. «C'est intéressant pour les industriels qui utilisent l'énergie calorifique dans la production. Nous sommes, d'ailleurs, là pour montrer que la biomasse existe en Tunisie», nous indique Walid Ben Amor, un responsable à Abou Walid Group. Il a affirmé que le groupe exporte entre 80 mille et 100 mille tonnes de biomasse à l'étranger, à savoir l'Italie, l'Espagne, la Grande-Bretagne, la Belgique et le Danemark.
Comme perspectives, M. Ben Amor a souligné que le groupe compte créer une unité de cogénération pour produire de l'électricité et en utilisant la biomasse afin de combler le besoin énergétique sur place et minimiser les coûts habituels à long terme.
En somme, Ecomed 2010 a été une occasion primordiale pour les spécialistes en matière d'économie d'énergie, ayant pour but de promouvoir les marchés maghrébin et africain en la matière.


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