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Marchés émergents : Vers le chemin radieux des performances…
Publié dans L'expert le 06 - 07 - 2010

L'indice MSCI Emerging Markets avait affiché une performance de -50,9% en 2008 et de 72.9% en 2009. La performance est de 15.8% depuis janvier. Depuis le cœur de la crise, la thèse du découplage s'est renforcée. Même si le profil est analogue, l'écart de niveau entre marchés émergents et marchés développés s'est fortement creusé. Il y a eu une substitution conjoncturelle. Les marchés financiers étant à la recherche de bons rendements, se sont concentrés sur les marchés émergents. Ces derniers étant relativement étroits, ont pu d'autant plus performer. Par ailleurs les fondamentaux macroéconomiques et macro financiers se sont considérablement améliorés et les investisseurs anticipent clairement un potentiel de valorisation. Dans son dernier rapport, la CNUCED estime que le développement des relations commerciales et financières entre l'Afrique et les autres pays en développement devrait permettre au continent de diversifier la production, d'acquérir de la technologie et de développer les marchés régionaux. La Banque islamique de développement vole quant à elle au secours du Cameroun à la faveur de son programme spécial pour le développement de l'Afrique.
Le secteur bancaire a joué un rôle clé dans la résistance économique de la Chine en 2009. Depuis l'ouverture du marché chinois en 2006, les banques étrangères se sont ruées vers cet eldorado. Une place forte difficile à conquérir. En Suisse, le KOF prévoit 1,8 % de croissance cette année, alors que la Fed estime que la conjoncture est moins favorable à la croissance aux Etats-Unis. Pendant ce temps, la Société générale retrouve des ambitions après l'épisode Kerviel.
Les grands vainqueurs de la décennie 2000
«Les pays émergents sont les grands gagnants de la décennie 2000 et les grands gagnants de la grande crise financière, et de la reprise économique» signale Jean Pierre Petit, économiste et responsable des cahiers verts de l'économie.
La montée en puissance des émergents peut se voir de différentes manières. Sur 2001-2010, la croissance moyenne des pays émergents a été de 6% alors que celle des pays industrialisés n'a atteint que 1,5%. C'est d'ailleurs pour ces derniers pays, la pire décennie d'après guerre. La croissance mondiale a ainsi fait 3,5% uniquement grâce à la surperformance des pays émergents qui s'est révélée bien supérieure à l'ensemble des décennies passées.
Les marchés émergents devraient connaitre une croissance supérieure à 6% en 2010. Selon le FMI, la croissance totale entre 2010 et 2015 sera réalisée à hauteur de 75% dans les économies émergentes.
S'agissant de la production industrielle, la plupart des pays BRIC se situent au dessus des Etats-Unis, sauf la Russie qui est quelque peu en retard. L'ajustement récessif russe a été particulièrement marqué en 2008-2009.
Les pays émergents alimentent la reprise mondiale. La contribution des pays émergents à la croissance mondiale en parité de pouvoir d'achat est de 46%. La seule contribution des BRIC est de 23-24%.
Au niveau du commerce mondial, nous ne sommes plus qu'à 5% du point haut du début de l'année 2008. Le rattrapage est significatif essentiellement grâce à la dynamique du commerce Sud-Sud. La Chine est devenue le principal partenaire du Brésil, et de toute une série de pays africains. 52% des exportations chinoises vont à d'autres pays émergents contre moins de 40% il y dix ans.
Pour ce qui est des ventes en détail, la Chine, l'Inde et le Brésil sont largement au dessus des Etats-Unis. La classe moyenne que l'on peut définir par des revenus par foyer supérieurs à 2000 dollars par an est passée dans les BRIC de 260 millions d'habitants en 2000 à 800 millions en 2010, dont 540 millions en Chine et devrait encore nettement progresser durant la décennie qui s'annonce.
D'un point de vue micro économique, dans les 10 premières capitalisations, nous avons de nombreuses sociétés chinoises. «Sur les 500 plus grosses sociétés mondiales, les émergents représentent 29%. C'est le résultat de deux phénomènes : des flux qui vont vers les marchés émergents, des introductions en bourse sur ces marchés ; et une tendance lourde à la contraction du marché américain. Ce dernier marché se contracte depuis 15 ans» commente Bernard Aybran responsable de la multigestion chez Invesco AM.

Chine : eldorado pour les banques étrangères
La Chine est sortie indemne du marasme qui a fait vaciller le système financier mondial. «L'an dernier, les banques chinoises ont été le bras armé de la politique monétaire expansionniste», avait déclaré Yang Zaiping, vice-président exécutif de l'Association des banques de Chine, lors d'un entretien à la Télévision centrale de Chine (CCTV) en février dernier.
En 2009, les banques chinoises ont en effet accordé quelque 9600 milliards de yuans (1.150 milliards d'euros) de prêts. Un montant vertigineux, à la mesure du plan de relance de 4000 milliards de yuans (430 milliards d'euros) mis en place par Pékin fin 2008. Les octrois de crédits ont explosé de 30% en Chine en 2009, et devraient progresser encore d'environ 18% en 2010, selon la Banque mondiale. Sur les cinq premiers mois de l'année, les prêts ont bondi de 7,6%, rapporte l'institution dans son dernier rapport publié sur la Chine ce vendredi. Et ce, malgré les nombreuses mesures adoptées par le gouvernement central ces derniers mois pour limiter les risques de bulle et la flambée des prix immobiliers.
Ce durcissement réglementaire ne fait pas les affaires des banques étrangères implantées en Chine. Ces établissements s'attendent à ce que la réglementation, déjà source de préoccupation importante ces dernières années, se rigidifie encore davantage, révèle l'enquête «Foreign Banks in China» de PricewaterhouseCoopers*, publiée récemment.
Depuis l'ouverture du marché bancaire chinois, le 11 décembre 2006, suite à l'accession de la Chine à l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2001, les banques étrangères se sont engouffrées dans la brèche. «La part de marché des établissements étrangers se limite encore à 2% aujourd'hui, après avoir légèrement baissé en 2009», commente Hervé Demoy, associé spécialiste du secteur financier chez PricewaterhouseCoopers en France.
Développement économique en Afrique
L'Afrique devrait adopter des mesures afin que ses relations économiques, de plus en plus nombreuses, avec de grands pays en développement, dont la Chine, l'Inde et le Brésil, débouchent sur une diversification de l'économie et non sur la simple vente de produits de base et de matières premières, selon le schéma traditionnel des relations du continent avec le Nord industrialisé. C'est ce qui ressort du dernier rapport de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), intitulé « Développement économique en Afrique : La coopération Sud-Sud : l´Afrique et les nouvelles formes de partenariat pour le développement », et qui montre que le nombre croissant de nouveaux partenaires économiques du « Sud » peuvent faciliter cette transformation en Afrique non seulement par une intensification des courants commerciaux et financiers, mais aussi par le financement de projets régionaux d'infrastructure et par le transfert de connaissances et de technologie.
Pour le moment, les échanges et les investissements avec le Sud se conforment au schéma traditionnel : les pays africains exportent des produits agricoles, des minéraux, des minerais et du pétrole brut, et importent des articles manufacturés. Toutefois, la CNUCED constate un accroissement notable du nombre et de la nature des accords de coopération Afrique-Sud depuis 2000. Le Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) est le plus connu et le plus complexe, mais d'autres institutions nouvelles lient l'Afrique à l'Inde, au Brésil, à la République de Corée et à la Turquie, entre autres partenaires. Il existe aussi de nouveaux partenariats stratégiques intercontinentaux.
Cameroun : La Banque Islamique au secours
A la faveur de son programme spécial pour le développement de l'Afrique, la Banque islamique de développement (Bid) pourrait apporter une plus grande contribution à la promotion de la croissance au Cameroun, à la condition que les parties allègent les procédures.
Une centaine de hauts responsables économiques des pays à composante musulmane de l'Afrique centrale et de l'Est sont réunis à Yaoundé il y a jours, pour étudier les modalités pouvant simplifier la mise en œuvre du programme spécial pour le développement de l'Afrique. Ce forum ministériel vient donner corps à une vision émise depuis quelques années par les dirigeants de Oumah islamique, qui à juste titre, trouve insolite que les pays musulmans qui abritent 60% des réserves pétrolières prouvées comptent en leur sein un tiers de membres (les pays africains) qui sont les plus pauvres de la planète avec près de 360 millions de personnes vivants sous le seuil de pauvreté. Il s'agit donc à travers ce programme spécial doté de 12 milliards de dollars, de travailler à l'atteinte des objectifs de développement du millénaire au sin des pays membres de l'Organisation de la conférence Islamique.
Le Cameroun qui a adhéré à l'organisation de la conférence islamique en 1974 devrait tirer avantagé de ce fonds qui sera bouclé en 2015 pour renforcer une coopération qui existe déjà à travers le principal bras financier de la Oumah pour la coopération au développement, qui est la Banque islamique de développement. La Bid, dont le président était présent aux forums, a financé sa première opération de développement au Cameroun en 1975, et ce fut le financement du barrage hydroélectrique de Song Loulou. C'était d'ailleurs le tout premier investissement de la Bid dans le monde, car elle avait été créée la même année. Depuis, le portefeuille des projets de la Bid au Cameroun s'est étoffé et actuellement, il compte one projets en phase active, pour environ 106 milliards. « Les interventions de la Bid au Cameroun sont essentiellement orientées vers le financement des projets du secteur public. Les opérations financées par cette institution couvrent les secteurs de l'agriculture, de l'éducation, de la santé, des travaux publics, des transports de l'eau, de la micro finance et des infrastructures.
Bien qu'il existe des instruments de financement du secteur privé dans les activités du groupe de la banque islamique de développement, les opérateurs économiques camerounais, n'ont pas encore su saisir cette opportunité. Le groupe de la Bid compte en effet des instruments tels que la Société islamique pour le développement du secteur privé (Sid), la Société Islamique pour l'assurance des investissements le crédit à l'exportation (Siace) ou la société internationale Islamique pour le financement du commerce. Autant d'institution de financement dont le concours aurait été précieux pour les opérateurs privés camerounais. « En dépit de l'adhésion du Cameroun aux différents produits de financement du secteurs privé, les opérateurs privés nationaux n'ont toujours pas bénéficié des financements de la part de la Bid. Cette situation, croient savoir les responsables camerounais, est due à quelques facteurs dont les plus saillants sont : la prudence de la Bid à s'engager pour le financement des projets privés e raison de son inexpérience dans ce secteur au Cameroun ; les difficultés pour les promoteurs privés de fournir les garanties requises, l'inadaptation des procédures de la Bid par rapport à la situation du secteur privé en Afrique.
Suisse : Le KOF prévoit 1,8% de croissance cette année
Le KOF est optimiste quant à l'évolution de l'économie cette année en Suisse. Alors que la relance s'affirme, l'institut de recherches conjoncturelles prévoit désormais une croissance de 1,8%. En revanche, la prévision pour 2011 est revue en nette baisse, de 2,2% à 1,6%.
L'évolution des derniers mois s'est avérée réjouissante, relève le centre de recherches conjoncturelles de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich dans ses prévisions d'été. Depuis près d'un an déjà, la production de biens et services s'accroît avec constance.
Le marché de l'emploi, qui réagit traditionnellement avec un temps de retard sur l'évolution économique, s'est remis plus rapidement que prévu, constatent les chercheurs zurichois.
L'emploi a renoué avec la croissance à partir de la fin de l'an passé, alors que le chômage amorçait son repli dès janvier 2010. Pour l'ensemble de l'année, le KOF table sur un taux de chômage de 3,8%. Le recul du nombre de sans emploi devrait se poursuivre d'ici l'an prochain.
La consommation privée, dont l'expansion devrait s'établir à 1,8% cette année, confirme son rôle de soutien à la conjoncture. Conséquence d'un léger tassement des revenus l'an prochain, la propension à consommer devrait quelque peu s'essouffler (+1,5%).
Les investissements de construction (+0,8%) et d'équipement (+2%) afficheront quant à eux une progression modérée cette année. En 2011, le léger fléchissement du secteur de la construction (-0,4%) devrait être plus que compensé par les dépenses d'équipement (+6,4%), à la faveur d'un besoin de rattrapage.
Dans l'ensemble, les experts des bords de la Limmat tablent sur une hausse des exportations de 6,6% cette année. L'an prochain, elles ne devraient augmenter que de 3,8%.
Etats-Unis: la conjoncture est "moins favorable à la croissance" selon la Fed
La crise dans la zone euro devrait peser sur la croissance américaine. "D'une manière générale, la conjoncture financière est devenue moins favorable à la croissance, ce qui reflète largement l'évolution de la situation à l'étranger", explique la Réserve fédérale américaine dans le communiqué final de son Comité de politique monétaire (FOMC), alors qu'a été dévoilé ce mercredi un nouveau mauvais indicateur immobilier aux Etats-Unis.
La reprise économique, entamée au troisième trimestre 2009, se poursuit et le "marché du travail s'améliore progressivement". Mais "le rythme de la reprise économique devrait rester lent pendant un certain temps", notamment parce que "les dépenses des ménages augmentent mais restent entravées par un chômage élevé, une croissance modeste des revenus, une baisse de la valeur du patrimoine immobilier et la difficulté à obtenir des crédits."
Du côte de l'inflation, "les prix de l'énergie et d'autres matières premières ont quelque peu baissé ces derniers mois, et l'inflation sous-jacente a eu tendance à être tendantiellement plus basse", estime la Réserve fédérale. "La considérable sous-utilisation des ressources continuant à limiter les pressions sur les coûts et les attentes d'inflation à long terme étant stables, l'inflation devrait rester faible pendant quelque temps".
Dans ces conditions, les banquiers centraux américains ont sans surprise maintenu le taux directeur de la Fed à son plus bas niveau historique, dans une fourchette de fluctuation comprise entre 0 et 0,25%. L'institution a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa politique monétaire accommodante pendant une période prolongée, malgré les voix discordantes de plusieurs des membres du FOMC. Thomas Hoening a de nouveau voté contre ce statu-quo.
France : L'ambition retrouvée de la Société générale
Si la banque dirigée par Frédéric Oudéa a bénéficié du regain de confiance des marchés envers les banques européennes, dès le 17 juin - dû à la décision des chefs d'Etat de publier, en juillet, les résultats des tests de résistance du secteur -, les raisons de son envolée sont à chercher ailleurs.
Et tout d'abord, dans l'annonce du rachat de la banque régionale Société marseillaise de crédit (SMC), officialisé lundi, pour un montant de 872 millions d'euros, a souligné la capacité de rebond du groupe. Cette acquisition, qui fait tomber dans l'escarcelle de la Générale 200 000 clients supplémentaires, en sus de ses 9,8 millions de clients particuliers, s'avère, en outre, cohérente avec le recentrage annoncé sur la banque de détail.
Après l'épisode Kerviel et les investissements malheureux dans des produits financiers liés aux subprimes - ces crédits immobiliers à risque américains -, la Bourse apprécie que la banque réduise ses risques de marchés.
A ce titre, le plan stratégique présenté mardi l'a confortée. Bâti sur trois métiers équilibrés entre eux (la banque de détail en France, à l'international et la banque d'investissement), il vise à doper les résultats financiers du groupe, après plusieurs années de décélération. L'objectif peut paraître ambitieux, puisqu'il implique un doublement des bénéfices d'ici deux ans, dans une conjoncture déprimée, soit un résultat net de 6 milliards d'euros en 2012. Les marchés ont préféré saluer l'ambition retrouvée de la Générale, qui reste un des fleurons du secteur, plutôt que de mettre en doute son optimisme.


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