*La Banque mondiale demande aux pays producteurs de céréales d'éviter des mesures qui pourraient provoquer une nouvelle crise alimentaire mondiale. Dix ans après leur proclamation, l'Onu organise un sommet sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), mais les restrictions budgétaires des pays riches les empêcheront de fixer de nouveaux objectifs ambitieux. La crise alimentaire a laissé sans nourriture des millions de personnes dans le monde. Selon la Banque mondiale : 850 millions de personnes souffrant de la faim. Ce « tsunami » de la famine n'a rien de naturel, il est, selon des experts, le résultat des politiques néolibérales imposées depuis des décennies par les institutions internationales. Au delà du rôle que la grande distribution dans le monde peut jouer dans une situation de crise, ce modèle de distribution exerce au niveau structurel un contrôle étroit qui a un impact négatif sur les différents acteurs qui participent à la chaîne de distribution alimentaire : paysans, fournisseurs, consommateurs, travailleurs, etc. Aujourd'hui, le problème n'est pas le manque d'aliments en quantités suffisantes mais bien l'impossibilité d'y avoir accès, du fait des prix élevés.
Au delà du rôle que la grande distribution dans le monde peut jouer dans une situation de crise, ce modèle de distribution exerce au niveau structurel un contrôle étroit qui a un impact négatif sur les différents acteurs qui participent à la chaîne de distribution alimentaire : paysans, fournisseurs, consommateurs, travailleurs, etc. Cette crise alimentaire laisse derrière elle une longue liste de gagnants et de perdants. Parmi les gagnants se trouvent les multinationales de l'industrie agro-alimentaire qui contrôlent du début jusqu'à la fin toute la chaîne de production, de transformation et de commercialisation des aliments. Parmi les affectés trouve, les paysans, les pauvres urbains qui constituent la masse des opprimés. Ainsi, alors que la crise alimentaire frappe principalement beacoups de pays, les multinationales connaissent une forte croissance de leurs profits. La chaîne agro-alimentaire est contrôlée à chaque étape (semences, fertilisants, transformation, distribution, etc) par des multinationales qui accumulent des bénéfices élevés grâce à un modèle agro-industriel libéralisé et dérégulé. Un système qui compte avec le soutien explicite des élites politiques et des institutions internationales qui placent les profits de ces entreprises au-dessus de la satisfaction des besoins alimentaires des personnes et du respect envers l'environnement. La grande distribution, à l'image d'autres secteurs, se caractérise par un haut niveau de concentration capitaliste. Les méga-fusions sont monnaie courante dans ce secteur. De cette façon, les grandes multinationales, basées dans les pays occidentaux, absorbent les chaînes plus petites dans toute la planète, s'assurant une expansion à l'échelle mondiale et tout particulièrement dans les pays du Sud. Bilan très nuancé vers la réalisation des objectifs du millénaire (PNUD) Alors que les dirigeants convergent sur New York pour un sommet du 20 au 22 septembre afin d'examiner les moyens d'accélérer la marche vers la concrétisation de ces objectifs ambitieux prévue pour 2015, on trouve de l'espoir dans le fait que certains pays en proie à des circonstances des plus difficiles ont pu accomplir des progrès en adoptant des méthodes que d'autres feraient bien d'imiter. C'est vrai que l'Onu organise un sommet qui réunit presque 150 chefs d'Etats du monde entier sur les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), mais les restrictions budgétaires des pays riches les empêcheront de fixer de nouveaux objectifs ambitieux. Dix ans après leur proclamation, les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) semblent avoir donné des résultats partiels quant aux progrès accomplis dans le monde vers l'éradication de la pauvreté, la scolarisation de tous les enfants au niveau du primaire, la promotion de l'égalité entre les sexes, la lutte contre le sida et le paludisme, et la stabilisation de l'environnement.