A cause de la crise économique et le climat les pays riches ont laissé l'Afrique se battre seul contre la pauvreté.pour l'Europe Dali Najeh en analysant les publications, les dossiers et la presse issus de la conférence des parties contractantes (COP 17) à la convention cadre des nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) qui a été tenue à Durban, Sud de l'Afrique trouve que cette rencontre a focalisé ces travaux sur des priorités qui touchent en premier lieu de façon directe les pays riches et industrialisés soit les problèmes liés à l'énergie et les émissions des gaz à effet de serre (GES) issus de leurs fortes activités industrialisées, le transport et leurs modes de productions et de consommation. En effet, les vrais problèmes qui touchent l'Afrique et en particulier les problèmes liés à l'agriculture, la sécheresse, les ressources en eaux et la déforestation, quoi les problèmes liés à la désertification. A ce sujet, Najeh Dali, précise que l'Afrique ne pollue pas au-delà de 4% de l'ensemble de la pollution mondiale, moins d'un seul pays qui est le Canada dont les émissions avoisinent le 5%. Les Etas-Unis et la Chine dégagent chacun plus de 25% des gaz à effet de serre. Pour l'Europe elle est environ de 17%.
Donc, les vrais problèmes de l'Afrique sont autres que ceux des pays riches. Selon la Banque Mondiale, la désertification et la dégradation des sols menacent la subsistance des Africains. La désertification et la dégradation des sols constituent de graves problèmes pour l'environnement.
Ce phénomène pèse sur l'avenir environnemental de l'Afrique, mais plus encore sur son avenir économique, en raison du coup de frein qu'il impose aux activités liées à l'agriculture, tourisme, pèche, ….. Prenons l'exemple de l'agriculture. La désertification, la sécheresse et, ces derniers temps, avec les effets des changements climatiques produisent leurs effets néfastes sur ce secteur, menaçant par là même la principale source de subsistance – et d'exportations – de millions de personnes déjà démunies.
D'ailleurs, cette même problématique est généralisée à travers le monde. Les terres sèches, arides ou semi-arides sont particulièrement exposées aux ravages de la désertification. Les régions sèches abritent environ deux milliards de personnes, soit le tiers de l'humanité, et couvrent plus de 40 % de la surface de la planète.
Les négociations de Durban ont non seulement tourné à l'avantage des pays développés, mais ont aussi créé des divisions parmi les 53 pays africains, sur la question de l'agriculture. L'objet du désaccord: fallait-il ou non céder à la demande des pays développés de rentrer dans le marché des gaz à effet de serre? Cette approche de l'agriculture (mitigation) visant à réduire l'impact négatif de son activité sur l'environnement n'est pas dans l'intérêt de l'Afrique, qui cherche à développer son agriculture pour atteindre la sécurité alimentaire. En effet, c'est au contrainte les demandes pays industrialisés pour l'agriculture se base sur les aspects émissions de gaz en et non la production.
D'abord, l'approche adoptée par le protocole de Kyoto, elle ne vise pas à réfléchir et développer un nouveau modèle agricole pour ce continent. Ensuite, le marché des émissions de dioxyde de carbone qui permet des transactions de droits d'émissions de gaz à effet de serre entre les pays ne serait pas intéressant pour les pays africains. Selon Najeh Dali, ce marché ne peut pas fonctionner en Afrique parce que la majorité des agriculteurs africains ont moins de deux hectares de terres.
D'ailleurs, le rapport « The Economics of Climate Change » (2007) de sir Nicholas Stern tire la sonnette d'alarme sur ces questions. La baisse de productivité agricole pourrait priver des centaines de millions de personnes, particulièrement en Afrique, de la possibilité de produire ou d'acheter suffisamment de nourriture. L'étude souligne également que les écosystèmes seront lourdement affectés par le changement climatique, puisqu'un réchauffement de 2° C seulement pourrait entraîner l'extinction de 15 % à 40 % des espèces.
La préservation de la fertilité des sols et la protection de la base de ressources écologiques est primordiale pour les économies fondamentalement agraires des 47 pays, au sud du Sahara, dont les activités agricoles représentent 25 % à 50 % du produit intérieur brut.
Donc, il apparaît que les pays riches occupés par la crise économique et la relance économique qui dépendent en grande partie de l'énergie dont les prix augmentent de plus en plus nécessaire pour créer l'emploi et attirer l'investissement et améliorer la qualité de vie de leurs populations, n'ont plus dans leur agenda l'Afrique comme priorité et la lutte contre la pauvreté dans ce continent.