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L'année 2009… l'année de tous les défis pour l'économie tunisienne
Publié dans L'expert le 03 - 01 - 2009

L'amélioration de la productivité et le renforcement de la qualité en point de mire
● Une consultation nationale sur la productivité au cours du 1er semestre de 2009
● La productivité globale des facteurs de productions contribue à hauteur de 50% du taux de croissance réalisé
Les demandes additionnelles d'emplois sont passées de 80 mille/an en 2007 à une moyenne de 90 mille/an au cours de la prochaine étape

La Tunisie a réussi, à la faveur d'une vision prospective et des approches fiables, initiées par le Président Ben Ali, à entourer son économie d'un ensemble d'arguments de compétitivité, de productivité et de performance assez solides. Une orientation tout a fait légitime pour un pays qui a fait de l'ouverture de son économie et de sa bonne intégration dans l'économie mondiale une priorité.

Les enjeux de l'avenir
Il est vrai que, compte tenu des différents enjeux d'avenir, la Tunisie s'est engagée dans plusieurs réformes en profondeurs avec le souci d'adapter l'économie nationale aux nouvelles exigences du marché économique mondial. L'on a assisté ainsi au lancement de multiples et importantes actions d'accompagnement avec l'objectif d'élargir progressivement, mais sûrement, la capacité concurrentielle de notre économie.
Ainsi et grâce à la mise en œuvre de ses réformes structurelles et une gestion macroéconomique prudente, la Tunisie a connu au cours de la dernière décennie un taux de croissance moyen de 5,1% avec une plus grande résilience aux chocs exogènes. Néanmoins et bien que les performances économiques de la Tunisie aient été remarquables, il va falloir approfondir davantage ses réformes afin de conférer à la croissance un caractère soutenu et aux acquis une dimension durable.
Le XIe Plan de développement (2007-2011) cible un taux de croissance de 6,1% et considère l'intégration à l'économie mondiale comme un des instruments clefs pour booster la croissance. D'où les défis que le pays est appelé à relever afin de réussir convenablement son intégration à la mondialisation. Un objectif ambitieux tributaire d'une meilleure productivité, une compétitivité sans équivoque de l'économie nationale, une plus grande attraction des IDE et une meilleure promotion des exportations.
Ce sont trois axes fondamentaux et désormais indispensables pour une intégration à la mondialisation.

Le degré d'ouverture économique: 100%
Grâce à toutes ces réformes, le degré d'ouverture économique aujourd'hui frôle les 100%. En effet, depuis l'entrée en vigueur, le 1er janvier 2009, de la zone de libre-échange avec l'UE, les tarifs sur les importations en provenance d'Europe ont été entièrement démantelés, notamment pour les produits industriels. Des tarifs qui étaient de 100% en 1996 et qui sont aujourd'hui de l'ordre de 0%. Les politiques d'intégration appliquées par les pouvoirs publics ont littéralement transformé l'économie tunisienne. En effet, à la faveur d'une réponse rapide des IDE, les exportations du textile habillement (TH) ont augmenté sensiblement pour remplacer les hydrocarbures comme premier poste d'exportation. La part des hydrocarbures a chuté aussi de 52% à 13%, laissant la place au TH.

L'atout du secteur offshore
D'un autre côté, l'impact des politiques d'intégration adoptées par la Tunisie sur l'emploi a été pour le moins qu'on puisse dire positif. Le secteur offshore emploie aujourd'hui 245 mille travailleurs (10 mille en 1990), il absorbe 54% de l'emploi manufacturier et 8% des emplois globaux dans le pays. En outre, le développement progressif des IME est en passe d'induire un mouvement de spécialisation plus intensif au travail qualifié.
La Tunisie a ainsi réussi et en dépit des aléas d'une conjoncture mondiale difficile et la crise financière qui a secoué tous les pays partenaires de la Tunisie, un taux de croissance moyen de 5%.
D'ailleurs, cette crise a démontré la capacité de l'économie tunisienne à s'adapter aux mutations internationales. Aujourd'hui, la flambée des prix sur le plan mondial des matières premières impose une nouvelle réalité et de nouveaux défis qui exigent une vision de solidarité nationale prenant en compte les exigences et les priorités du développement ainsi que les capacités financières de la Tunisie, tout en préservant les acquis sociaux et le pouvoir d'achat des citoyens, seuls garants d'une paix sociale et partant du développement et de sa croissance.

Un défi… un taux de croissance de 6,1%
Au cours du XIe Plan de développement (2007-2011) on table sur un taux de croissance annuel de l'ordre de 6,1%, un taux considéré comme nécessaire afin d'atteindre les objectifs fixés par le pays, notamment dans le programme électoral du Président Ben Ali «Pour la Tunisie de Demain».
Et force est d'admettre que ce niveau de croissance requiert une augmentation significative de l'investissement et des exportations. L'investissement privé (y compris les IDE) devrait augmenter de 23% à 25,3% du PIB à l'horizon 2011. Parallèlement, le commerce extérieur devrait jouer un rôle plus important avec une croissance annuelle des exportations située respectivement autour de 7 et 6%.
En d'autres termes, il faut accroître davantage les investissements, les exportations et aussi la productivité qui sera le thème d'une consultation nationale au cours du premier semestre 2009, et cette croissance exige la poursuite des réformes dans le domaine de l'éducation et de la formation professionnelles, du secteur financier et le développement de l'infrastructure de soutien à la production. Ce que la Tunisie a entamé depuis quelque temps avec une réussite avérée et des avancées appréciables. En effet, au regard du contexte internationale, la deuxième phase du XIe Plan (2007-2011) implique une accélération de la création d'emplois afin de répondre aux demandes additionnelles qui ne cessent d'augmenter. Celles-ci sont passées d'une moyenne de 80 mille par an en 2007 à une moyenne de 90 mille par an tout au long de la prochaine étape.

Faire de la Tunisie un site attractif pour les IDE
La Tunisie est appelée aussi à relever un autre défi, celui de renforcer la capacité attractive de la destination en tant que site d'affaires et notamment l'attractivité des IDE à haute valeur ajoutée.
L'autre défi – et non des moindres – consiste à renforcer la productivité de l'économie nationale et à améliorer la qualité des produits. D'ailleurs, le Président de la République vient d'annoncer au cours du 1er semestre de l'année en cours l'ouverture d'une consultation nationale sur l'amélioration de la productivité et le renforcement de la qualité des produits made in Tunisie, ce qui permettra le positionnement des produits tunisiens sur les marchés extérieurs ainsi que sur le marché intérieur.
Aussi, la Tunisie s'est-elle employée à renforcer les déterminants du développement et de la croissance, d'où la multiplication des réformes, traduites notamment par la promulgation de la loi sur l'initiative économique, tendant à stimuler les investissements privés et notamment les IDE à travers, entre autres, l'amélioration des prestations administratives, la réduction des délais et le renforcement de l'encadrement des PME tout en renforçant la promotion du développement régional.
La Tunisie a également procédé à la révision du Code des Douanes en vue d'harmoniser la législation nationale avec les engagements internationaux du pays et dans un objectif de renforcer les échanges commerciaux et de promouvoir par là-même les exportations.
Parallèlement, les pouvoirs publics ont revu le système de la formation professionnelle et révisé la loi relative à l'enseignement supérieur, introduisant le système LMD, créant aussi une conformité et une harmonisation avec les normes internationales.

Une crédibilité au niveau mondial
Ainsi, les avancées remarquables accomplies par la Tunisie dans tous les domaines ont augmenté sa crédibilité au niveau mondial, et confirmée par le divers classement des instances économiques internationales.
Cette reconnaissance mondiale des performances de l'économie tunisienne met en exergue les choix judicieux du Président Ben Ali surtout en ce qui concerne la volonté de renforcement de la productivité et, partant, de la compétitivité de l'appareil productif tunisien. C'est ainsi que la productivité globale des facteurs de production contribue à hauteur de 50% du taux de croissance réalisé.
Et pour conclure, l'on peut dire que l'économie nationale tunisienne dispose actuellement et au cours des années à venir d'avantages comparatifs assez importants.
Toutefois, concurrence internationale oblige, notre économie est appelée à aller encore plus loin et à chercher constamment de nouveaux atouts.
Une ambition tout à fait légitime, vu la marge de progression de l'économie nationale. Une économie qui dispose justement d'un environnement hautement favorable. Il est indispensable donc de maintenir durablement cette dynamique, et ce, à travers la diversification des approches du développement et la dynamisation de l'esprit d'initiative. Ces options sont irréversibles, car pour opérer dans un contexte économique international intégré, il faut avoir une économie intégrée. Il va sans dire que tous ces acquis économiques ne seront que profitables à toutes les catégories sociales.


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