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Israël dans le piège Gazaoui
Publié dans L'expert le 06 - 01 - 2009

Oui c'est le début de la fin… Certains pourraient s'étonner… D'autres ont déjà commencé à déchiffrer l'évolution des évènements au Proche-Orient. Israël, dirigé aujourd'hui par des figures politiques très maladroites et clairement démunies de la fameuse ruse de leurs prédécesseurs, multiplie les erreurs et s'enlise dans les décombres… Le crime perpétré à Gaza est loin d'être parfait.

La plus grande erreur de l'histoire de la diplomatie israélienne
Premier constat inhérent à un bilan a priori de la guerre : Israël a perdu un allié très important. Un acteur clé dans la région, à savoir la Turquie. Une erreur fatale dont les conséquences seront certainement lourdes. Malgré tout l'euphémisme qui lui est dicté par sa responsabilité politique, Erdogan n'a pas pu dérober sa frustration (personnelle). Lors d'une récente interview accordée à la chaîne d'information Al-Jazeera, le premier ministre turc n'a pas hésité à qualifier le comportement des Israéliens comme étant une « humiliation » à la Turquie, tout en les prenant pour « responsables » de la détérioration de la situation à Gaza. Cette humiliation s'oppose nettement à la « confiance totale » donnée par le gouvernement du Hamas au même pays. Le fait même que Reçep Teyip Erdogan s'adresse en exclusivité, en ce moment précis, à Al-Jazeera signifie une volonté turque de coordonner les actions avec les pays arabes. En d'autres termes, la Turquie réagit à cette humiliation israélienne, en répudiant la neutralité prescrite par sa position de médiateur, avec toutes les significations politiques que cette réaction s'avère porteuse.
Le peuple turc, pour sa part, n'a jamais été aussi radical à l'égard d'Israël, comme le font montrer ses manifestations quotidiennes vibrantes dans les principales villes du pays. Des centaines de milliers de voix s'élèvent revendiquant le gel des canaux diplomatiques. Et même si Ankara n'aille pas jusqu'au bout, en rompant ses relations diplomatiques, le dommage qui a affecté les relations turco-israéliennes semble être déjà sérieusement irrémédiable.
Désormais, Israël n'a plus aucun allié dans la région. Avec la destruction de cette alliance, l'Etat hébreu perd son seul et dernier partenaire dans le monde islamique. Cela ne suffit-il pas en soi pour modifier définitivement la donne stratégique dans la région.
Le cauchemar de la deuxième guerre du Liban
Sur le plan opérationnel, la situation est encore pire pour les Israéliens. L'inauguration de l'offensive terrestre en est l'indice. Vraisemblablement, le feu vert de la plupart des alliés d'Israël n'englobe que les raids aériens. Ainsi, l'Etat hébreu se lance dans son « Plan B » à ses risques et périls. La condamnation internationale quasi systématique de l'opération terrestre appuie cette vision. Aux yeux des mêmes alliés, il paraît que le début de cette offensive renvoie un fort signal d'échec israélien. En décryptant les autres signaux qui fusent à partir du terrain, chacun semble refaire simultanément ses propres comptes.
Le reste, c'est-à-dire le sort qui attend Tsahal sur le sol, il ne faut pas être un grand clerc pour le pronostiquer… Le scénario libanais, crayonné par les combattants du Hezbollah, a toutes les chances de se reproduire. En réalité, Israël, dans l'enchainement de ses erreurs, a pris un autre faux pas, impatiemment attendu pas les différentes milices de la résistance palestinienne, parfaitement préparés au scénario actuel. Les dégâts seront énormes, surtout pour une armée qui n'en veut et supporte que très peu. Une armée qui croît fort à la théorie de la guerre avec les moindres dégâts.
D'ailleurs, cette théorie est tellement stupide et malintentionnée. Le seul moyen de minimiser ses propres dégâts est de multiplier celles de l'adversaire. Les Etats-Unis et Israël, partisans inconditionnels de cette théorie et pays pionniers dans le domaine, n'ont cessé d'y rajouter un volet pratique que l'on pourrait ainsi résumer : « Ciblez les civils, le résultat est garanti… Satisfait ou remboursé ». Or, l'infondé de cette théorie minable a été prouvé lors de la guerre du Liban. Cet échec sera encore plus scandaleux à Gaza, où les habitants, outre leur esprit d'endurance, ne peuvent se réfugier nulle part, à cause de l'impitoyable blocus qui leur est imposé.
Maintenant, le résultat sur le terrain sera déterminant. Une victoire (très attendue) de la résistance à Gaza changera, considérablement et à jamais, l'équilibre de force au profit des Palestiniens. C'est bel et bien le début de la fin. La fin des ambitions expansionnistes d'Israël, de ses « légendes » politico-militaires et de son attitude insolente dans la région.
A force de multiplier ses victimes, le bourreau semble atteindre ses limites. Lors des prochaines négociations, Israël devra, pour la première fois de son histoire, se préparer à concéder.


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