Le ministre de la santé publique, Abdellatif Mekki, a affirmé que certains syndicalistes impliqués dans l'affaire du Centre Hospitalo-universitaire Hédi Chaker de Sfax seraient corrompus et impliqués dans des affaires de malversations. Dans une intervention sur les ondes de radio mosaïquefm, le ministre a indiqué que le nouveau directeur a découvert que le bureau du Syndicat de base de l'hôpital se livre à des pratiques sans rapport avec l'action syndicale, contre les intérêts de l'établissement sanitaire et non conformes à la loi. A la lumière de cette découverte, a affirmé Abdellatif Mekki, le nouveau directeur a décidé de mettre fin à ce courant, estimant qu'il existe des dossiers de corruption que se soit au niveau de la gestion des ressources de l'institution, de l'ingérence dans les affaires des médecins, des chefs de services et du recrutement. Il a souligné qu'en réaction à cette décision du directeur, le bureau syndicale a demandé la révocation du directeur.