Un journal français s'est fait l'écho de l'attaque des salafistes contre la maison des jeunes de Bizerte au cours de laquelle un élu régional français hôte du festival commémorant Al-Qods (Jérusalem ) a été roué de coup aux côtés de plusieurs autres personnalités venant du Liban et de Palestine ainsi que de citoyens Tunisiens. Voici l'article dans son intégralité: Un élu régional manceau roué de coups par des manifestants salafistes Jamel Gharbi, 62 ans, conseiller régional PS de la Sarthe depuis 2010 et chargé de mission insertion à la Ville du Mans, a été roué de coups par des militants salafistes qui participaient à une manifestation à Bizerte, en Tunisie. Victime de nombreuses contusions, il a bénéficié de soins sur place. Même si son état n'inspire aucune inquiétude, il reste très choqué psychologiquement. L'agression s'est produite jeudi soir, alors que l'élu manceau marchait dans le quartier du port en compagnie de son épouse et de sa fille de 12 ans. “J'ai vu qu'ils les regardaient d'une façon haineuse en raison de vêtements d'été qui n'avaient pourtant rien de provoquant”, raconte-t-il. “Ils nous disaient qu'on était dans un pays islamiste et j'ai vite compris que ça allait dégénérer. J'ai crié à ma fille et ma femme de s'enfuir et les agresseurs se sont rués sur moi pour me frapper à coups de poings, de pieds et de bâtons. Si j'étais tombé à terre, je pense qu'ils m'auraient lynché”. Ces militants islamistes ultra-radicaux participaient à une manifestation hostile à un festival dont c'était la soirée de clôture. Cette manifestation s'est soldée par de nombreux blessés, dont certains ont été frappés à coups de sabres, selon les médias tunisiens. L'élu manceau souligne qu'il n'assistait pas à ce festival mais qu'il était simplement sorti “acheter des croissants” avec son épouse et sa fille. Pris en charge par le Consulat et l'Ambassade de France après avoir porté plainte et trouvé refugé à Tunis, l'élu et sa famille ont écourté leur séjour et sont rentrés en France samedi dernier. Dans un communiqué publié ce mardi soir, le président PS du Conseil général des Pays de la Loire, Jacques Auxiette, « condamne fermement cette agression violente et gratuite de la part d'une minorité d'activistes religieux qui sévit actuellement à Bizerte et dans d'autres villes de la Tunisie. Ces actes indignes perpétrés par une minorité ne doivent pas ouvrir la porte aux amalgames ; ne réduisons pas la Tunisie et son peuple à une minorité emportée par son obscurantisme. »