Le sénateur américain républicain Lindsey Graham, menace de « revoir » l'aide des Etats-Unis à la Tunisie si le gouvernement tunisien continue à refuser au gouvernement US «l'accès» à Ali Harzi, un Tunisien qui serait impliqué dans l'attentat du 11 septembre sur le consulat des Etats-Unis à Benghazi, en Libye. Ali Harzi avait été arrêté, à la demande du gouvernement américain, à son arrivée en Turquie, où il comptait fuir les équipes du FBI qui le pistaient en Libye. Il avait, en effet, publié sur les réseaux sociaux des informations sur l'attaque peu après son déclenchement, ce qui avait attiré sur lui les soupçons des services de renseignement américains. Cet homme a été réceptionné par le gouvernement tunisien, et placé sous mandat de dépôt, sur décision d'un juge d'instruction, à Tunis, apparemment, dans une autre affaire qui n'a rien à voir avec l'affaire du consulat américain à Benghazi. Il paraitrait que les services de renseignements américains n'arrivent pas à accéder à cet homme pour l'interroger. Ce qui a déclenché l'ire du sénateur Graham connu comme l'un des partisans de l'aide américaine à la Tunisie. Il a annoncé dans des médias américains, qu'il réévaluerait son soutien si Ali Harzi demeurait hors d'accès des responsables américains.