En introduisant l'Espérance Sportive de Tunis dans son livre noir, la présidence se prend désormais en pleine face le retour de boomerang. Ainsi, elle a donné le privilège à des « bourreaux » de s'exprimer et de se poser en victimes du régime à l'instar de Slim Chiboub, défendu bec et ongles par les supporters de l'EST. D'aucuns ne renient l'apport de l'ancien président de l'Espérance. Intervenu hier lundi sur Nessma, Slim Chiboub a dit ne pas avoir été surpris de figurer dans le livre noir, il a souligné que personne ne pouvait tenir tête à Ben Ali ajoutant que l'Espérance devait rester à l'écart des règlements de comptes politiques. Slim Chiboub a revendiqué le droit à la justice transitionnelle et s'est dit disposé à rentrer au pays après son jugement.