Après les réactions « à chaud » et précoces, d'Ennahdha et du Joumhouri, c'est maintenat au tour d'autres composantes de la société civile tunisienne de condamner, les jugements à la peine capitale émis à l'encontre de membres des frères musulmans en Egypte. Le président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme, Abdessatar Ben Moussa, a décrit la condamnation à mort contre 529 frères musulmans, comme un crime contre l'humanité et comme un génocide. Ben Moussa a considéré dans une déclaration à Mosaïque FM que le jugement n'était pas équitable et ne respecte pas les normes internationales. Par ailleurs, l'Ordre national des avocats tunisiens, a considéré que la condamnation à mort de 529 frères musulmans en Egypte a une nature politique et ne dispose pas des règles de jugement équitables. Au contraire, il s'agit d'un dépassement au minimum de règles des droits de l'homme. De son côté, La voie démocratique et sociale (Al Massar) a exprimé dans un communiqué son refus du jugement émis contre un grand nombre de leaders et de militants des frères musulmans. Al Massar a appelé le gouvernement égyptien à éviter la politique de sanction collective et les condamnations sévères qui ne servent qu'à diviser le peuple égyptien.