A l'occasion du quarantième jour, une commémoration de Habib Boularès, aura lieu demain mercredi 28 mai à la Bibliothèque Nationale à 17 heures. L'événement sera animé par le dramaturge Raja Farhat. Pour ceux qui ne le connaissent pas, voici un aperçu de sa vie. Habib Boularès est né le 29 juillet 1933, dans le quartier de Bab Souika. Il était un ancien ministre tunisien, journaliste, écrivain. A l'âge de 80 ans, il s'est éteint à Paris, le 18 avril 2014. Un ancien Sadikien issu d'une famille tunisoise, il a longtemps milité contre le colonialisme. Etant jeune, Boularès a rejoint le mouvement nationaliste. Puis il s'était enfui au Caire. Un fervent sympathisant de Salah Ben Youssef, secrétaire général du Néo-Destour à l'époque, qui était à la fois le bras droit et le rival de Habib Bourguiba. A son retour en Tunisie en 1955, il commença sa carrière de journaliste dans différents journaux tels que Assabah, ensuit il gèra le quotidien du parti 'El Amal, en 1960. Il était également directeur général de la Radio Télévision Tunisienne (RTT). En juin 1970, il devint ministre de la Culture et de l'Information, un poste qu'il quitta un an après. Ensuite il s'installa en France, avec son épouse Line, une militante dans les mouvements de libération nationale et Maître de conférence à l'Université Pierre et Marie Curie. Un coup d'envoi qui a marqué sa carrière politique en 1981, en tant que Chef de diplomatie. Après le 7 novembre 1987, c'est le renversement de situation où Boularès a occupé plusieurs fonctions aussi bien dans l'Information et la Culture, les Affaires étrangères, que dans la Défense. En août 1990, il a entamé une carrière de diplomate jusqu'à la fin de l'année 1991 où il a accédé à la présidence de la Chambre des députés jusqu'en 1997. Entre 2002 et 2006, il était désigné par les chefs d'Etats Maghrébins à la tête du secrétaire général de l'UMA ( Union du Maghreb arabe) .