Tunis (TAP) - Un nouvel ouvrage vient de paraître aux Editions Cérès. Il s'agit du nouveau livre d'histoire de Habib Boularès "Histoire de la Tunisie: Les grandes dates, de la Préhistoire à la Révolution". En 720 pages, étoffé d'une quarantaine de photos, avec 80 dates balises et 650 illustrations, le journaliste, écrivain et homme politique tunisien publie un livre "aux multiples accès. Il se lit comme un roman, s'étudie comme un manuel, se feuillette comme un album et on y revient comme à un atlas ou à un dictionnaire. Il offre, en un volume unique, une présentation juste et vivante de tout ce que l'on doit savoir de l'histoire d'un des plus vieux pays du monde". Né le 29 juillet 1933 à Tunis, Habib Boularès a, à l'aube de l'indépendance de la Tunisie entamé une carrière de journaliste et devient directeur du quotidien "El Amal" (1960-1967) puis président-fondateur de l'agence Tunis Afrique presse (1961-1962). Il occupe ensuite la fonction de directeur général de la Radio télévision tunisienne (RTT) (1962-1964). Il entre pour la première fois dans le gouvernement tunisien en 1970 en tant que ministre de la culture et de l'Information, avant de quitter ce poste en 1971. Il a par la suite occupé plusieurs postes notamment en tant que ministre des affaires étrangères et celui de la défense. En 2002, il a été désigné comme secrétaire général de l'UMA jusqu'à sa retraite en 2006. Il a, à son actif, plusieurs écrits et ouvrages dont le célèbre livre "Hannibal" (éditions Perrin, Paris, 2000) et dans lequel il raconte l'histoire d'Hannibal l'Africain, diplomate et négociateur de talent, stratège hors pair qui, entre 219 et 202 avant Jésus-Christ, va se mettre en guerre contre la suprématie mondiale recherchée par Rome. Grâce à une documentation très sûre et à son talent de narrateur, Habib Boularès décrit l'épopée des 50 000 Carthaginois partis d'Espagne et franchissant les Alpes - avec trente-sept éléphants - avant d'infliger trois défaites notoires à l'armée romaine et de coloniser pour quinze ans le sud de l'Italie. Car, écrit-il, l'histoire d'Hannibal et des guerres carthaginoises, c'est aussi celle des échanges culturels, des influences religieuses et artistiques, bref, une étape décisive dans la constitution d'une civilisation méditerranéenne.