Finalement. Il s'en est fallu de peu, pour que le citoyen se fasse prendre dans la bagarre qu'avait engagée la CNAM avec les pharmaciens du secteur privé. En effet, la situation ne cessait de s'envenimer entre les deux parties, les pharmaciens accusant la direction de la caisse de nombreuses exactions. Cette dernière s'est évertuée à garder toutes les portes du dialogue hermétiquement closes, poussant les pharmaciens à décider le non renouvellement de la convention qui les liait à la caisse, dans le cadre de la formule de remboursement des frais médicaux du « tiers payant ». Cette décision si elle avait été maintenue, aurait obligé les citoyens malades à honorer l'intégralité des frais de leurs ordonnances, eux qui ne s'acquittaient que du tiers de la somme, le reste étant payé par la caisse. Et c'est cette dernière part du « marché » qui représentait le sujet de discorde entre les pharmaciens et la CNAM, qui rechignait trop souvent et trop longtemps à honorer ses engagements envers les pharmaciens. Finalement, un accord semble avoir été trouvé, à la dernière minute, puisque la dernière convention s'achevait dans quelques jours, laissant planer le doute sur sa reconduction. C'est ainsi que le conseil de l'ordre des pharmaciens a publié la bonne nouvelle dans un communiqué qui stipulait que : « Renouvellement de la convention avec la CNAM pour une période d'un an. La CNAM ayant accepté d'appliquer la convention initiale avec un engagement à - ne plus faire de rejet sans passer par la commission paritaire - payer tous les bordereaux dans un délai de 14 jours. - régulariser la situation de tous les confrères dans un délai de 2 semaines. - ne plus demander de collage des vignettes. à noter que l'UGTT et l'UTICA se sont portés garant de cette prolongation. »