L'UGTT a adressé, vendredi, une correspondance à l'Assemblée des représentants du peuple où elle réclame la prise en considération de l'amendement de l'article 35 de la loi anti-terroriste exemptant les journalistes au même titre que les avocats. L'ARP a rejeté durant la séance d'hier, la proposition de réforme de l'article 35 malgré l'accord pour son passage durant la région de la commission des consensus. L'article prévoit des peines d'emprisonnement allant de 5 à 10 ans et des amendes allant de 5 à 10 mille dinars pour toute personne, même tenue au secret professionnel, ne dénonçant pas immédiatement, aux autorités compétentes. Sont exemptés de ces dispositions les avocats, les ascendants et les descendants de premier degré ainsi que les conjoints. L'UGTT appelle, en effet, à associer les journalistes à cette exception afin de garantir la liberté de la presse, de leur permettre de mener leurs investigations dans le secret tout en les obligeant à prévenir contre tout acte terroriste.