Poutine le président russe vient « d'admettre », ce mardi que le crash de l'avion civil russe dans le Sinaï est bien du à un attentat terroriste, et qu'un engin explosif a explosé à bord de l'appareil, entrainant le crash. Cette déclaration tardive, qui survient près de trois semaines après les faits, alors que les gouvernements américain et britannique avaient conclu qu'il s'agissait d'un attentat, depuis le début, et alors que la Russie avait interdit à ses avions le survol de la péninsule du Sinaï. Donc, on comprendrait, par là, que Poutine savait, certainement, depuis le début qu'il s'agissait d'un attentat terroriste. Alors, pourquoi, admet-il cela, seulement, maintenant ? Il y aurait, au moins, deux raisons, pour que Vladimir Poutine admette la thèse de l'attentat, maintenant ; Premièrement, il ne veut pas paraitre aux yeux de ses concitoyens et du monde comme un leader faible qui redoute de dire la vérité à ses citoyens, mais plutôt dans l'étoffe d'un leader fort et puissant qui n'a pas peur de dire la vérité, bien que cela implique pour lui une part de responsabilité dans cet attentat, puisqu'il aura été perpétré en représailles aux frappes qu'il dirige depuis quelques semaines contre Daech, et un leader qui sait, aussi, demander à ses citoyens de le soutenir dans ses décisions, qu'il aura à prendre en conséquence. Et la deuxième raison, ce sont justement, ces décisions qu'il serait en train de préparer, surtout qu'il a été conforté dans sa logique de guerre contre DAECH, par ce qui vient de se produire à Paris, en France. De façon à ce qu'il ne paraisse plus comme étant juste le sauveteur de Bachar Al Assad, comme veulent le montrer les occidentaux, mais bien un chef de guerre contre les forces du mal de Daech, dont le monde entier vient d'entrapercevoir la capacité de nuisance, et la possibilité de mener des actions n'importe où dans le monde. Donc, Poutine compte bien mener cette guerre contre Daech, et il serait, même, selon certaines indiscrétions en train d'envoyer ces troupes au sol, vers Damas. Et il veut le faire dans le cadre d'une coalition internationale suscitée par les derniers attentats de Paris. Mais il veut aussi, prendre la tête de cette coalition, en prétextant qu'il a été le premier à avoir été visé par l'organisation terroriste, et ce, pour pouvoir mener sa guerre à sa guise, et pouvoir atteindre les objectifs qu'il s'était assigné, et dans l'ordre de priorité qu'il avait fixé. Que serait ce monde... sans Poutine ?