Selon la Commission de la chambre haute du parlement britannique, le Royaume-Uni ne doit rien à l'UE qui compte le facturer 60 milliards d'euros suite à sa sortie de l'UE. En effet, la Commission des chambre des lords a affirmé qu'en absence d'accord avec l'UE, il n'aura aucune obligation légale de la part des britanniques envers l'EU ni ses projets qu'il devrait selon Bruxelles continuer à financer. Dans ce contexte, une source de la Chambre des Lords a déclaré au journal Times : «Pensez-y comme s'il s'agissait de l'adhésion à un club de golf. Lorsqu'on quitte le club, on n'est plus obligé de continuer à payer ». Par ailleurs, les avocats de la commission ont assuré qu'il n'y a ni loi ni document légal pouvant forcer Londres à verser quoique ce soit à Bruxelles. A la lumière de l'article 50, le Royaume-Uni dispose de deux ans pour quitter l'Union depuis le vote du Brexit, s'il n'y a pas d'accords nouveaux conclus, Londres ne versera que 20 milliards d'euro, soit sa contribution l'UE pour deux ans. «Si aucun accord n'est conclu, toutes les lois de l'UE, et notamment les provisions concernant les contributions financières en cours et les mécanismes d'arbitrage, cesseront de s'appliquer et le Royaume-Uni ne sera soumis à aucune obligation contraignante de procéder à des contributions financières», a noté la commission des affaires financières de la Chambre des Lords dans un communiqué. De son côté, Theresa May a fait savoir que son pays est prêt à payer « certaines sommes » si l'on venait à officialiser «certains programmes européens spécifiques», en faisant allusion à son intention de garder «le meilleur accès possible au marché unique de 500 millions de consommateurs». Notons enfin qu'entre le 6 et le 7 avril 2017, les leaders européens comptent se réunir au Conseil européen pour une réunion autour du Brexit, que May a promis de déclencher concrètement à partir de la fin de mois.