\n La Turquie continue \u00e0 fourrer son nez dans les affaires d\u2019autres pays\u00a0: cette fois, c\u2019est au tour de son voisin la Bulgarie.\n Alors que la campagne \u00e9lectorale pour les \u00e9lections l\u00e9gislatives anticip\u00e9es du 26 mai est en cours en Bulgarie, le pr\u00e9sident bulgare Rumen Radev accuse son homologue turc d\u2019ing\u00e9rence en faveur du parti pro-Turquie Dost.\n En effet, il a d\u00e9clar\u00e9\u00a0:\u00a0\u00ab l'ing\u00e9rence de la Turquie dans nos \u00e9lections est un fait et cette ing\u00e9rence est inadmissible\u00bb avant d\u2019ajouter \u00ab\u00a0les institutions bulgares et les services comp\u00e9tents travaillent activement \u00e0 l'\u00e9limination de toutes les ing\u00e9rences dans notre processus \u00e9lectoral et nos affaires internes\u00a0\u00bb.\n Les tensions entre les deux pays ont commenc\u00e9 il y a pr\u00e8s d\u2019une semaine, quand Ankara a d\u00e9clar\u00e9 son soutien au nouveau parti compos\u00e9 de la minorit\u00e9 turque Dost, une minorit\u00e9 qui compte pr\u00e8s de 700\u00a0000 personnes des 7.4 millions bulgares.\n L\u2019ing\u00e9rence turque s\u2019est aussi manifest\u00e9e via l\u2019apparition du ministre turc des Affaires Sociales, Mehmet Muezzinoglu, dans un clip de propagande \u00e9lectorale du parti Dost. Une convocation de l\u2019ambassadeur turc \u00e0 Sofia a suivi.\n"Movie Get Out (2017)