Il semble que les esprits ne sont pas prêts à s'apaiser entre les pays du Golfe et le Qatar depuis l'éclatement au grand jour d'une crise de diplomatique majeure qui s'est soldée par la rupture des relations diplomatiques. On rappelle que les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite, Bahreïn et l'Egypte ont rompu lundi leur relations diplomatique avec le Qatar. Ils ont décidé notamment de fermer leur espace aérien et leurs frontières terrestres et maritimes avec Doha, qu'ils accusent de soutenir le terrorisme. Ils ont été rejoints par d'autres pays arabes atteignent au total 9 actuellement. En dépit de la multiplication à l'apaisement et les médiations dont celle du Koweït, les choses se sont envenimées avec cette escalade de la part des Emirats arabes Unis qui ont décidé d'infliger une peine comprise entre 3 à 15 ans de prison et une amende de 500.000 dirhams contre tout citoyen qui manifestera un quelconque signe de solidarité à l'égard Qatar. Dans une déclaration, le procureur des Emirats a affirmé que "tout signe de solidarité, de soutien ou de compassion à l'égard du Qatar ainsi que toute contestation à l'endroit de la position des Emirats arabes unis ou des dispositions draconiennes prises contre le gouvernement qatari via les réseaux sociaux (…), seront considérés comme un crime punissable".