Des candidats à la session principale du baccalauréat 2017, ont fait fuité, à travers un groupe de facebook , appelé "Jme3it BAC ECO 2017", les épreuves du BAC de la filière Economie, a constaté jeudi 08 juin 2017, Tunisienumérique qui a pris des captures d'écrans de la page. Les sujets de l'épreuve de l'Economie et Gestion ont été publiés via des photos prises par téléphone portable sur la page facebook en question par des candidats présents dans les salles d'examens. Ils ont sollicité l'aide pour les réponses aux questions. Des réponses ont été rédigées et envoyées dans ce sens , donnant lieu à un riche échange entre les utilisateurs de cette page facebook. En visant la page on remarque que les activités ont commencé depuis mercredi avec la publication des épreuves de Philosophie programmée pour le 1er jour des examens. Pourtant le ministère de l'Education a indiqué avoir pris des dispositions pour ce empêcher le phénomène de triche se produire cette année. Des appareils de brouillage d'outils électroniques ont été installés dans les centres d'examens, selon le ministère mais a y voir de prêt ces candidats disposent de connexion internet et surtout de la latitude de communiquer avec l'extérieur sans crainte. Contacté par Tunisienumérique, le directeur des Examens au ministère de Education, Amor Ouldani , a affirmé qu'il ne s'agit pas d'une fuite des épreuves mais d'une tentative de triche. Il a souligné que les épreuves des matières du Baccalauréat sont bien gardés et prémunies contre toute fuite, affirmant qu'à partir du moment où les copies des épreuves sont distribuées aux candiditas , elles deviennent du domaine public. Ouldani a précisé que les appareils de brouillage existent mais ne couvrent que 70% de la surface du centre d'examen , affirmant qu'on ne peut pas faire atteindre le taux de couverture à 100% au risque de brouiller les appareils dans les autres institutions se trouvant dans les environs . Concernant la détention par les candidats d'appareils téléphoniques , le directeur des Examens , a précisé qu'on ne peut pas fouiller les candidats à leur entrée dans les salles d'examens. Il a annoncé que le ministère de l'Education comptait ouvrir une enquête à ce sujet , soulignant qu'il s'agit d'une campagne pour tenir les examens. Amor Ouldanui a signalé que le ministère va se saisir des services compétents dans les autres ministères pour pouvoir déterminer l'adresse de ces pages , affirmant que des poursuites judiciaires seront engagées contre les auteurs de ces pages.