Seulement 10 personnes encore détenues à Gabès    Moins de paperasse, plus d'investissement    La Douane tunisienne précise : ''L'amnistie douanière ne concerne pas les affaires de change''    Algérie : 2028, l'année de la disparition totale du cash dans le commerce    Deux morts dans un accident d'avion-cargo à l'aéroport de Hong Kong    C3 – 2e tour préliminaire – Nyayo National Stadium – Nairobi United-ESS (2-0) : L'Etoile loin du compte    Le ministère de l'Intérieur investit plus de 100 millions de dinars dans la propreté municipale    Meloni devient la troisième cheffe de gouvernement la plus durable d'Italie    Le Maroc, premier pays arabe champion du monde U20    Ministère de l'Intérieur : Démantèlement de plusieurs réseaux de spéculation à travers le pays    Temps nuageux avec quelques pluies au Sud ce lundi en Tunisie    Des pluies orageuses attendues ce soir sur plusieurs régions    Vol digne d'un film : les trésors de Napoléon et Joséphine dérobés au Louvre    Vol spectaculaire au Louvre : des bijoux historiques dérobés à Paris    CSS : Nouveau visage, nouvel élan    Tunisie : Helmi Hassine nommé à la tête de Tunisair Express    Or en forte hausse : le gramme d'or 18 carats atteint 400 dinars en Tunisie    Nouveau coach à la tête de l'US Monastir    Le mouvement "No Kings" mobilise plus de 2.600 manifestations contre la politique de Trump    Mohamed-El Aziz Ben Achour: La médina face aux malheurs de l'histoire    Le ministère de la Défense rend hommage à l'amiral à la retraite Mohamed Chedly Cherif    Sur instruction de Kais Saied : la Tunisie et la Chine unies pour sauver Gabès de la pollution !    Gabès : grève générale le 21 octobre    Parlement : séance plénière lundi pour sur la situation environnementale à Gabès    Alerte météo : orages et pluies ce soir sur le nord et le centre, avec des vents forts !    Kharbga City, un festival créatif pour les enfants et adolescents à Tunis    Kais Saïed : des solutions urgentes pour la crise environnementale à Gabès    Ridha Bergaoui: Le dromadaire, un précieux allié contre le réchauffement climatique    Huawei et ses partenaires au service de l'énergie solaire en Tunisie    Plus de 20 000 Tunisiens ont obtenu un visa pour l'Italie cette année    L'église Saint Croix à la Médina de Tunis abrite l'exposition "Nouveaux langages dans les arts entre les deux rives"    Tunis fait vibrer le monde au rythme du rock et du métal    Le Festival National du Théâtre Tunisien 'Les Saisons de la Création' se déroule dans son édition 2025 à Tozeur et Tunis    Météo en Tunisie : températures entre 23 et 28 degrés    Pr Riadh Gouider élu Premier Vice-Président de la Fédération Mondiale de Neurologie : une première en Afrique et dans le monde arabe    Riadh Zghal: L'appropriation de la technologie et la demande sociale pour la science    Tunisie : « The Voice of Hind Rajab » dans la shortlist des European Film Awards 2026    Rebirth : l'exposition 100 % féminine qui célèbre la renaissance    Décès de l'acteur tunisien Ali Farsi, une grande perte pour le milieu artistique    La Tunisie entre dans l'histoire : qualification mondiale sans encaisser un seul but !    Tunisie vs Brésil : Le choc amical à ne pas manquer !    L'or explose et dépasse les 4 200 dollars l'once, un sommet historique    Habib Touhami: La confrérie doublement "maudite" des orphelins    Nouveau classement des passeports les plus puissants au monde... Singapour en tête    Pétrole russe : Pékin dénonce les “intimidations” de Trump et défend ses achats “légitimes”    Etats-Unis : la Cour suprême pourrait restreindre les protections électorales des minorités    Tunisie vs Namibie : Où regarder le dernier match qualificatif pour la coupe du monde 2026 du 13 octobre    Tunisie vs Sao Tomé-et-Principe : où regarder le match éliminatoire de la Coupe du Monde 2026    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Tunisie : Manifestations nocturnes, les masques sont tombés!
Publié dans Tunisie Numérique le 12 - 01 - 2018

Plus personnes n'est dupe à l'égard de ces manifestations nocturnes qui ont été organisées ces derniers temps dans plusieurs régions du pays et dont l'intention avouée est de piller et détruire les biens publics et privés afin de semer le chaos.
Aucun slogan n'est entonné lors de ces rassemblements nocturnes ni pancartes ou revendications claires ne sont défendues par ces hordes d'individus dont le seul but semble être de piller, de détruire et voler.
Cette remarque s'est imposée à tous les observateurs. Mêmes ceux qui sont partisans des manifestations pacifiques pendant le jour, se sont désolidarisés de ces rassemblements de casseurs motivés par l'unique dessein de porter atteinte à l'Etat et de créer davantage de confusion afin de s'adonner à leurs basses besognes.
Cibler les symboles de l'Etat
Analysant le comportement des participants aux rassemblements nocturnes, le colonel-major Khelifa Chibani, porte-parole du ministère l'Intérieur, a affirmé que ces fauteurs de troubles s'attaquent d'abord aux symboles de l'autorité régalienne de l'Etat en ciblant les postes de sécurité avant de se diriger vers les institutions commerciales, banques et recettes de finances pour finir par le pillage des entrepôts des municipalités où se trouvent des biens matériels.
Selon lui, les attaques contre les sécuritaires est une stratégie destinée à affaiblir le contrôle sécuritaire de manière à créer un vide dont ils profiteront pour réaliser leurs objectifs.
Récupération par les takfiristes
Dévoilant, l'émergence d'un nouveau phénomène consistant dans l'multiplication d'extrémistes religieux classés dangereux dont certains font l'objet de mesure d'assignation judiciaires dans les manifestations nocturnes, Khelifa Chibani a souligné les risques que font encourir au pays ces rassemblements.
Il faut rappeler que ces extrémistes sont en contact avec des dirigeants de Daech et autres organisations terroristes basées à l'étranger. De ce fait, ils peuvent profiter de ces troubles qu'ils attisent pour s'adonner à des attaques terroristes.
D'ailleurs, des informations font état de mouvements de groupes djihadistes à la frontière sud du pays et de possibles menaces sur la sécurité du pays.
C'est dans ce cadre qu'il faut inscrire la visite du chef du gouvernement dernièrement dans la région de Tataouine pour inspecter des troupes dans une caserne de Ramada à la pointe de la lutte contre le terrorisme.
D'ailleurs, le colonel-major Khelifa Cheibani a mis en garde contre ce que peuvent cacher les protestations nocturnes, rappelant que lors des manifestations d'El Kamour à Tataouine pendant l'été, des informations sur des mouvements de groupes terroristes étaient parvenues aux forces de sécurité.
Ces craintes se sont avérées puisque l'attaque massive de Ben Guerdane pour l'établissement d'un Emirat islamique s'est déroulée dans le sillage de protestations d'El Kamour, a-t-il souligné.
Prise de conscience des citoyens
En outre, des manifestants qui dorment le jour et veillent la nuit pour protester et s'adonner au pilage à la faveur de l'obscurité, s'en prenant aux postes de sécurité et aux institutions économiques et autres dépôts pour voler ni rime en rien avec les revendications et les manifestations qui son garanties par la constitution.
D'ailleurs, cette réalité n'a pas échappé aux citoyens qui ont pris conscience du caractère illégal et délictueux de ces manifestations destinées à porter atteinte au pays en ciblant les symboles de l'Etat.
Cette prise de conscience s'est traduite par un vaste élan de solidarité citoyen avec les forces de l'ordre. Des hommes ont pris l'initiative d'épauler les forces de sécurité sur le terrain pour monter qu'ils sont du côté de l'Etat et contre le chaos.
De Douz, à Gafsa en passant par Gabes, Ibn Khaldoun et Ettadhamen à Tunis pour finir à Kasserine, les citoyens ont choisi leur pays au chaos et à l'incertitude.
Ils ont veillé côte à côte avec les unités sécuritaires déployées dans les quartiers, dissuadant ainsi les fauteurs de troubles de se livrer aux actes de vandalisme.
Isolés, les casseurs ont perdu la maîtrise des choses et c'est ce qui explique le recul considérable des actes de violences et le clame qui est revenu progressivement toute la nuit de jeudi à vendredi dans toutes les régions du pays.
La responsabilité des partis politiques
Personne ne conteste que les conditions de vie dans le pays ont été difficiles ces dernières six années et continuent à l'être mais de là à opter pour le chaos et l'incertitude, il ya une limite à ne pas franchir.
On reproche à certains partis politique d'avoir versé l'huile sur le feu en soutenant ces manifestations qui ont visiblement dégénérées en rassemblements nocturnes donnant lieu à des scènes de pillage contre des magasins et l'incendie de postes de sécurité. Pour ces partis le droit de manifester est sacré et doit être exercé quelque soit les conditions.
Mais quand cela mène au chaos et que d'autres groupes en profitent pour détourner ces manifestations à des desseins inavoués, le plus judicieux est de se désolidariser avec ces mouvements et mettre l'intérêt du pays au dessus de tout autre considération.
En effet, il existe une responsabilité politique que doivent assumer les partis en agissant dans la légitimité et conformément aux lois.
La loi de finances 2018 a été adoptée dans les règles de la démocratie sous la coupole du Parlement par la majorité requise. Pourquoi le contester avec des moyens détournés quand la loi garantie à chacun le droit de manifester en plein jour après avoir suivi, bien entendu, les procédures légales en demandant l'autorisation ou en informant au préalable le ministère de l'Intérieur afin que soit évité tout débordement comme dans tout pays démocratique qui se respecte.
Le sacrifices des autorités
Toutefois cela n'absout en rien, les autorités et les partis de la coalition au pouvoir de n'avoir pas su communiquer assez efficacement pour convaincre les citoyens des choix dans cette loi de finances bien que l'objectif soit d'assainir le système économique et restaurer les équilibres macroéconomiques.
Nombreux ont reproché au gouvernement de n'avoir pas opéré une politique d'austérité en réduisant le train de vie de l'Etat notamment les dépenses en demandant des sacrifices aux ministres et autres hauts commis de l'Etat.
Il est nécessaire dans le contexte de cette conjoncture difficile que l'Etat donne l'exemple en annonçant des mesures phares destinées à économiser des dépenses superflues.
Par ailleurs, des observateurs estiment que l'Etat aurait pu trouver d'autres ressources que l'augmentation de la fiscalité pour financer le budget de 2018.
Ces mêmes observateurs, rappellent que de nombreux hommes d'affaires ne payent pas les impôts et accumulent des dettes auprès de la douane et de l'Etat, réclamant à ce que des efforts soient consentis pour récupérer cet argent au lieu de demander des sacrifices uniquement aux citoyens.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.