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Tunisie – VIDEO : Neji Jalloul : Pour la première fois de notre histoire, nous tremblons pour notre république
Publié dans Tunisie Numérique le 20 - 07 - 2018

Questionné ce jeudi, sur la chaine MosaiqueFM, sur la crise de Nidaa Tounes, Neji Jalloul assura qu'il s'agit d'une crise politique générale, et essentiellement, au niveau du gouvernement, que quelques uns veulent réduire à une querelle entre Hafedh Caïed Essebsi et Youssef Chahed. Et c'est immoral de le faire, et contraire à l'éthique politique.
La crise à Nidaa Tounes dépasse le parti, ce qui se passe au parti, ce sont des querelles indécentes et immorales de facebookers, qui veulent limiter la vraie crise du pays à une querelle entre dirigeants de Nidaa Tounes.
Faudrait-il rappeler que ce n'est pas nidaa tounes qui a commencé par demander le départ de chahed, mais l'ugtt, et aussi ennahdha?
« Il est vrai que le parti vit une nouvelle crise et une nouvelle scission… Ce qui me rend triste pour la Tunisie, mais aussi, pour toute la classe politique ».
Il a déploré que tut marche à l'envers dans le pays, comme, par exemple, le politicien qui devrait travailler pour l'etat, Or en Tunisie ils utilisent l'etat.
La vraie cause de la crise dans le pays :
Elle réside dans le système politique bizarre qui nous a été concocté par Ennahdha et ses alliés d'antan. La vraie crise est due à ce système politique absurde
Notre système politique est absurde et ne permet pas de gouverner. Dans un système présidentiel, c'est le président qui gouverne, et dans un système parlementaire, c'est le président du parti gagnant qui gouverne. Mais chez nous, le président n'a guère de prérogatives, et le chef du gouvernement n'est pas le chef du parti gagnant des élections.
Ce qui ajoute à l'absurde, c'est qu'il ya des partis qui ont gagné des sièges à l'ARP et qui ne gouvernent pas, alors qu'il y a des partis qui ne possèdent aucun siège, qui gouvernent au sein du gouvernement.
C'est vrai que le gouvernement a échoué, mais c'est la faute au système politique qui l'empêche d'avancer.
Le problème des mauvaises mœurs politiques :
Ajoutée à cette cause principale de la crise, il y a une crise énorme de mœurs politiques de très bas niveau, qui en arrive à vouloir éclabousser jusqu'au président de la République.
La question de la légitimité de chacun:
Le gouvernement ne tire sa légitimité que du document de Carthage. Ils n'ont pas été élus. Les députés, eux, tirent leur légitimité de leurs partis. Seul le président de la République jouit d'une légitimité émanant des électeurs.
Pour revenir à Nidaa Tounes, qui a commencé les hostilités ?
« Concernant la crise à Nidaa Tounes: il faut rappeler que la crise a commencé au congrès de Sousse dont est issue une instance politique refusée par tous les partisans. Et le premier responsable, et l'architecte de ce congres est, comme tout le monde le sait, Youssef Chahed. Et c'est, paradoxalement, ce congrès qui a installé Hafedh Caied Essebsi aux commandes. Il ne s'agirait, donc, plus de venir maintenant faire endosser à HCE tous les maux du pays, à commencer par les coupures d'eau ».
La crise se trouve au niveau du gouvernement.
Il faut commencer par reconnaitre qu'il y a cette crise et qui est évidente pour tout le monde, y compris dans le domaine des médicaments. Et cette crise, tout le monde en est responsable, aussi bien au niveau de nidaa, qu'ailleurs.
Pour revenir à la situation de Nidaa Tounes :
La crise à nidaa, tout le monde en est responsable, ne serait-ce que par la passivité ou le silence coupable. Mais, attention, la vraie crise réside en l'absence de programme politique, autour duquel on se regroupe et on travaille. Et tous ceux qui ont quitté doivent revenir pour travailler dans le parti qui n'est la propriété de personne, surtout pas de l'instance politique autoproclamée.
Mais le retour des leaders ne sera pas suffisant. Il faudra bâtir un vrai programme politique fort, et, surtout, organiser un vrai congrès démocratique.
« Et les congres, électifs, doivent commencer par la base avant d'arriver au sommet de la hiérarchie, et le parti devra être ouvert à tout le monde, et les abonnements devront être accessibles à tout le monde ».
Nous n'avons pas fusionné avec Ennahdha, et nous n'avons, même, pas eu une alliance avec elle. Le système politique tordu nous a intimé de travailler ensemble. Mais nous ne pourrons jamais être pareils. Nous avons chacun son programme et sa vision de la société.
Quelle formule pour se sortir de la crise ?
Il y a plusieurs solutions, et j'adhère à l'avis du président de la république; Chahed devra, soit démissionner, soit passer par la case de l'ARP. Et après tout, qu'il part, ce ne sera pas la fin du monde. Il peut réintégrer son parti et travailler et faire de la politique comme il l'entend. Le vrai politicien doit rester dans son parti et essayer de le corriger, et ne pas déserter. Comme il doit rester commis de l'Etat malgré toutes les injustices et travailler pour l'Etat de n'importe quel poste.
Comment juge-t-il la dernière interview de BCE ?
« Concernant la dernière sortie médiatique de BCE, je pense qu'il a été honnête, franc, et sincère. Je me demande pourquoi cette interview a suscité autant de polémique et d'attaques? Et ce qui se trame contre la personne du président de la république est très grave, et nous fait trembler, pour la première fois pour la république elle-même ».


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