L'avocat d'Ahmed Friaâ, Sayah Ourimi a dénoncé, ce jeudi, au micro de Shems FM, ce qu'il a qualifié de graves dépassements dans le déroulement de l'audience au tribunal devant la Cour spéciale de la justice transitionnelle. Ourimi a, entre autres, craint qu'il n'y ait aucune garantie de jugement équitable et que la Cour soit soumise à de trop fortes pressions. Il a ajouté que Samir Dilou qui défendait les victimes, a fait un plaidoyer plus politique que juridique, ôtant sa robe d'avocat et endossant celle du responsable politique, assurant que c'est, justement, Samir Dilou, qui a supervisé la formation spéciale reçue par les magistrats chargés des Cours de la justice transitionnelle.