Invité sur le plateau de France 24, le secrétaire général de Nidaa Tounes Slim Riahi a réitéré ses accusation contre Youssef Chahed et son entourage, de préparer un coup d'Etat pour s'emparer du pouvoir. Ce Coup d'état, a-t-il précisé, devait se dérouler en trois étapes. Premièrement la prise du contrôle de la direction de Nidaa Tounes, avec la complicité de certains membres. Ensuite établir une alliance parlementaire avec les islamistes d'Ennahdha Et, enfin, il était prévu qu'au cours du mois de mars prochain, ils devaient écarter le président Béji Caïed Essebsi, de la présidence. J'ai déposé une plainte dans ce sens auprès de la justice militaire, Plainte auprès de la justice militaire, et attends d'y être entendu pour leur donner les preuves à ma disposition. Concernant ces preuves, Riahi a reconnu avoir été proche de ce complot, au départ, du fait de sa création de la coalition pro-Chahed au parlement, mais devant la gravité de la situation et de ces projets, il a préféré se retirer à temps. S'il a parlé maintenant, c'est parce qu'il n'est plus au courant de ce qui se trame à La Kasbah, et ne contrôle plus les faits. ET devant la situation actuelle, très dangereuse dans le pays, il a été obligé de tut raconter à la Jutice. Slim Riahi a assuré qu'il allait demander l'instauration d'une protection rapprochée et renforcée autour de lui, à cause des graves accusations qu'il soutient. Il a assuré qu'il ne s'agit pas d'un simple projet de putsch, mais le processus est déjà, en cours à tous les niveaux, à l'ARP, notamment, mais ils n'ont pas pu compléter leur projet de main mise sur Nidaa Tounes, grâce, notamment à la fusion avec l'UPL. Quant au président de la République, son rôle allait venir. Le danger le plus grave dans cette histoire, a ajouté Riahi, c'est que ces individus sont déterminés à faire ce qu'ils veulent faire, et en cas d'échec de ce putsch « doux », ils allaient passer au plan « b » avec recours à la violence et aux armes. Concernant le fait que certains l'accusent d'avoir utilisé Chahed en se rapprochant de lui, pour régler ses problèmes judiciaires avant de se retourner contre lui, il a démenti ces faits, assurant qu'il avait été blanchi et l'interdiction de voyager qui le frappait a été levée, bien avant qu'il ne constitue la coalition pro-chahed, en vue d'aider le travail du gouvernement, et accélérer l'approbations de nombreuses lois en instance. Mais quand j'ai découvert les projets de ce groupe, j'ai décidé de partir à temps, et de les dénoncer, car je suis pour la poursuite du processus démocratique, et contre la prise du pouvoir par la force. Riahi a assuré qu'il n'avait pas de problèmes avec la justice et qu'il a une entière confiance en elle. Comme il n'a pas de problème personnel avec Chahed, qu'il avait toujours soutenu, mais maintenant, il s'est retourné contre tout le monde, y compris son parti et BCE qui l'avait proposé pour ce poste de chef du gouvernement. Riahi a dit appeler les partis modernistes et centristes à rejoindre le grand projet politique qui a démarré avec la fusion de Nidaa et l'UPL, pour contrer les desseins obscurs de certains partis obscurantistes, ajoutant que Chahed est en train de manipuler l'opinion publique et fausser les réalités et son bilan, en se basant sur des médias qu'il maintient sous sa pression, pour se maintenir au pouvoir et arriver à Carthage Concernant le consensus entre BCE et Ghannouchi, Riahi a assuré qu'il en était le seul architecte. Car l'époque l'exigeait, et c'était le seul moyen de sauver le pays, et de pouvoir contrôler Ennahdha. Riahi a affirmé que Nidaa Tounes est loin d'être fini. C'est un parti implanté dans le pays et dans les ménages. Il a juste besoins d'une trêve des attaques de Chahed et ses « amis », pour pouvoir reprendre du poil de la bête, et reprendre sa place de leader, pour contrer les projets rétrogrades des extrémistes. C'est dans ce but qu'il appelle les tunisiens a voter en masse, et les partis centristes à s'unir et oublier l'égoïsme et les intérêts personnels.