Suite à l'assassinat du président de l'Association des Ivoiriens en Tunisie, Falikou Koulibaly, lors d'une opération de braquage dans la région d'Ain Zaghouan, un groupe de ressortissants africains résidant en Tunisie, se sont rassemblés devant le service des urgences de l'hôpital Mongi Slim de La Marsa, où avait été admise la dépouille du défunt. Ils ont bruyamment manifesté leur colère, contre cet acte qu'ils considèrent comme un crime de racisme, et demandé que justice soit faite à l'encontre des auteurs de ce crime. De passage par là, l'ex-ministre Mehdi Ben Gharbiya a tenu à témoigner sa solidarité à cette communauté en colère, et a réussi à les calmer et à calmer leur douleur, comme il leur a promis une audience avec le ministre des droits de l'homme, Fadhel Mahfoudh. Comme quoi, on peut avoir démissionné de son poste au gouvernement, tout en ne démissionnant point de son devoir et de son sens des responsabilités envers le pays.