L'Association tunisienne des libertés numériques (Atln) est née. Elle a pour objectif d'intervenir «partout où les technologies permettent un apport significatif au sein de la société tunisienne : éducation, média, culture, démocratie et économie», comme l'énonce son propre site web http://www.atln.info/. «Le combat pour les libertés, notamment lorsqu'elles sont liées au numérique, dans l'espoir de construire un monde plus juste», tel est le message des membres de l'association, qui ont, pour la plupart d'entre eux, joué un rôle durant la Révolution tunisienne. Un bouleversement qui a contribué à révéler au monde entier l'impact que pouvaient avoir les nouveaux outils numériques. Le combat se poursuit, car il faut affronter des réactionnaires, des opportunistes ainsi que des esprits rétrogrades qui cherchent à «banaliser» cette révolution des braves. L'équipe de l'Atln est composée de personnalités ayant pris part à la Révolution tunisienne, sur place, au cours des manifestations, derrière leurs écrans, partout dans le monde, et dans les média, où certains ont eu le courage de faire connaître dès les premiers jours de la Révolution le combat des Tunisiens au monde entier. Heykel Djerbi (Président), Slim Amamou, Talel Ben Ghorbal, Khelil Ben Osman, Chemseddine Ben Jemaâ, Bassem Bouguerra, Nadia Bougherba, Leïla Boujemaâ, Skander Djerbi, Fabrice Epelboin, Karim Guellaty, Rym Jaziri, Walid Sultan Midani, Mohamed-Ali Razgallah, Lamia Slim, Ali Zlaoui.