L'Association tunisienne des libertés numériques (Atln) est née. Elle a pour objectif d'intervenir «partout où les technologies permettent un apport significatif au sein de la société tunisienne : éducation, média, culture, démocratie et économie», comme l'énonce son propre site web. «Le combat pour les libertés, notamment lorsqu'elles sont liées au numérique, dans l'espoir de construire un monde plus juste», tel est le message des membres de l'association, qui ont, pour la plupart d'entre eux, joué un rôle durant la révolution tunisienne. Un bouleversement qui a contribué à révéler au monde entier l'impact que pouvaient avoir les nouveaux outils numériques. Le combat se poursuit, car il faut affronter des réactionnaires, des opportunistes ainsi que des esprits rétrogrades qui cherchent à «banaliser» cette révolution des braves. L'Association tunisienne des libertés numériques (Atln) est une plateforme de projets destinés à aider à la construction d'une société démocratique, libre et ouverte en Tunisie. Elle a pour ambition de rassembler ceux et celles qui souhaitent participer à sa construction et à son rayonnement à l'international. L'équipe de l'Atln est composée de personnalités ayant pris part à la révolution tunisienne, sur le terrain, sur internet, dans les média ou ailleurs, et qui souhaitent défendre – au-delà de cet événement historique – les valeurs qui les ont rassemblés. La révolution tunisienne a montré aux yeux du monde entier comment un peuple pouvait, en s'aidant de technologies comme les réseaux sociaux ou la téléphonie mobile, prendre en main sa destinée et se construire un avenir meilleur. Bien commun C'est avec cet esprit que l'association veut permettre d'atteindre des objectifs ambitieux de paix, de démocratie, de tolérance et de modernité. L'utilisation et le développement de technologies pour le bien commun sont le dénominateur commun de tous les projets portés par l'association, dont les domaines d'intervention touchent, néanmoins, des domaines dont les technologies ne sont que le sujet, comme la réalisation ou la coproduction d'œuvres audiovisuelles ou l'animation culturelle. Quant à ses domaines d'interventions, ils se situent partout où les technologies permettent un apport significatif au sein de la société tunisienne. On peut d'ores et déjà citer l'éducation, puisque l'Atln se propose d'animer différents ateliers de formation (public, étudiant, journalistes...). L'association compte également être présente dans le champ de la culture. Ainsi l'espace de l'Etoile du Nord pourrait être aménagé en centre numérique. Et dans le contexte de la démocratie naissante, en Tunisie, l'Atln défend des initiatives comme Advocacy, qui ont pour but d'introduire, avec les nouvelles technologies, une véritable transparence dans le fonctionnement des institutions, de l'open data. Enfin, le secteur des médias fait également partie de son champ d'action. Citoyens, sympathisants, hackers, Anonymous, journalistes et autres défenseurs des libertés, tous doivent perpétuer l'une des dimensions qui a mené la révolution tunisienne à son premier succès, le 14 janvier 2011, celui du combat pour les libertés, en particulier celles liées au numérique, ainsi que de l'apport de ces technologie pour la construction d'un monde plus juste. Fondateurs L'équipe de l'Atln est composée de personnalités ayant pris part à la révolution tunisienne, sur place, au cours des manifestations, derrière leurs écrans, partout dans le monde, et dans les média, où certains ont eu le courage de faire connaître dès les premiers jours de la révolution le combat des Tunisiens au monde entier. Heykel Djerbi (président), Slim Amamou, Talel Ben Ghorbal, Khelil Ben Osman, Chemseddine Ben Jemaâ, Bassem Bouguerra, Nadia Bougherba, Leïla Boujemaâ, Skander Djerbi, Fabrice Epelboin, Karim Guellaty, Rym Jaziri, Walid Sultan Midani, Mohamed-Ali Razgallah, Lamia Slim, Ali Zlaoui.