Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a effectué un déplacement à Washington, une visite qui n'a pas manqué de rappeler celle d'Emmanuel Macron quelques jours plus tôt. Confronté à un Donald Trump plus intransigeant que jamais, Starmer s'est retrouvé dans une position inconfortable, notamment sur le dossier ukrainien. Un bellicisme inefficace face à la Russie Tout comme Macron, Keir Starmer est arrivé à Washington avec l'objectif de renforcer le soutien américain à l'Ukraine. Mais face à un Trump catégorique, refusant toute perspective d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, le dirigeant britannique a dû faire face à une réalité brutale. "L'Ukraine n'entrera pas dans l'OTAN – c'est ce qui a déclenché cette guerre", a martelé Donald Trump, sous le regard déconcerté de Keir Starmer. En une phrase, Trump a anéanti tout espoir britannique d'un soutien militaire accru pour Kiev, laissant Starmer sans réponse concrète. Trump et JD Vance ridiculisent la position britannique Au-delà du dossier ukrainien, Starmer a également dû affronter les critiques acerbes du vice-président JD Vance, qui a pointé du doigt un manque de liberté d'expression en Europe, notamment sur les sujets liés à la guerre en Ukraine. Donald Trump, quant à lui, n'a pas hésité à tourner en dérision les velléités britanniques en lançant : "Vous pourriez affronter la Russie par vous-mêmes ?", avant d'éclater de rire, laissant Starmer dans un silence gêné. Une diplomatie britannique affaiblie Face à cette situation, Keir Starmer a finalement opté pour une posture plus conciliante en déclarant : "Je salue votre volonté d'apporter la paix", une capitulation implicite qui a confirmé la faiblesse du Royaume-Uni sur la scène internationale dans ce dossier. Cette posture est d'autant plus contradictoire que Londres, tout comme Paris, avait déjà accepté de s'abstenir sur une résolution russo-américaine au Conseil de sécurité de l'ONU, reconnaissant ainsi de facto la perte de territoires pour l'Ukraine et ne condamnant pas directement la Russie. Un contraste saisissant entre la réalité et les médias britanniques Malgré cette pantalonnade diplomatique, la presse britannique, à l'instar des médias français, a présenté cette visite comme un succès, saluant la prétendue détermination de Starmer. Une version en totale contradiction avec les images et les échanges captés lors de la rencontre avec Trump. Ce voyage, qui devait renforcer l'alliance américano-britannique, s'est transformé en un échec et en alerte pour l'avenir, exposant encore davantage l'isolement diplomatique du Royaume-Uni et son impuissance face aux nouvelles orientations stratégiques des Etats-Unis sous la présidence Trump. Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!