TUNIS (TAP) - Les professionnels du secteur, de la pêche, réunis vendredi à Tunis, lors d'une rencontre sur "la pêche sur les côtes tunisiennes", ont insisté sur l'impératif pour l'ensemble des intervenants du secteur aquacole et de la pêche (marins-pêcheurs, équipementiers exerçant sur le littoral et autres...) de "respecter les lois régissant les diverses activités de pêche". Les participants à cette rencontre ont plaidé, dans ce contexte, pour "la punition de toute infraction et de toute pratique portant atteinte aux richesses halieutiques du pays telles que la pêche à la traîne et la pêche à la seine". "La loi va être appliquée avec rigueur et impartialité", ont encore laissé entendre les intervenants à cette rencontre. Dans un communiqué dont une copie est parvenue à la TAP, le département de l'agriculture a fait savoir qu'une évaluation scientifique du système de repos biologique de 3 mois, appliqué depuis 2009, va avoir lieu en concertation avec les professionnels du secteur et les chercheurs. Sur un autre plan, les participants à la rencontre de vendredi ont appelé aussi à "défendre et augmenter le quota de pêche du thon rouge de la Tunisie". La Tunisie est liée à d'autres Etats membres par des conventions internationales régissant la saisonnalité de pêche du thon rouge. L'objectif de ces conventions est de réduire la pression sur cette espèce surexploitée et de la préserver en organisant sa pêche dans les divers pays. Evoquant les activités d'aquaculture, les intervenants à cette rencontre ont indiqué que la principale entrave à l'implantation de projets privés de pisciculture en Tunisie demeure "la complexité des procédures administratives". En Tunisie, le vrai démarrage de l'activité d'aquaculture remonte à 2006. Le pays compte, jusqu'à aujourd'hui, seulement 21 projets aquacoles (élevage de poissons en cages flottantes.) L'aquaculture assure une production d'environ 6100 tonnes de poissons par an. Les stratégies de promotion de cette activité tablent sur un volume de 15 mille tonnes à l'horizon 2016.