ARIANA (TAP) - Le constituant Fadhel Moussa a considéré que la mission principale pour laquelle a été créée l'Assemblée nationale constituante et qui consiste en l'élaboration de la nouvelle constitution du pays, n'a pas encore débutée bien que son élection date de trois mois. Au cours d'une réunion tenue, vendredi, au parc de Bir Belhassen Ariana" class="city">l'Ariana, entre les forces démocratiques, à l'occasion du 1er anniversaire de la révolution de la dignité et de la liberté, M. Moussa a indiqué que les débats engagés dernièrement au sein de l'Assemblée nationale sur l'organisation provisoire des pouvoirs publics et le règlement intérieur de la Constituante n'ont pas abouti à la fixation de manière claire de la date de démarrage de l'élaboration de la Constitution et de ses articles. Il a appelé, à cette occasion, toutes les forces démocratiques à s'activer pour entamer la phase constitutive. De son côté, Jawhar Ben Mbarek, fondateur du réseau "Doustourna" et activiste politique, a estimé que la préparation de l'étape transitoire et l'édification d'un Etat nouveau débute impérativement par l'écriture d'une constitution qui garantit les droits sociaux, économiques et politiques du citoyen tunisien, à l'instar du droit à l'emploi, à l'enseignement, à la santé et au logement. Il a mis l'accent sur le lien étroit entre la nouvelle constitution et la vie quotidienne, faisant remarquer que l'Etat qui garantit les droits fondamentaux au citoyen se trouve aujourd'hui confronté à des défis majeurs et investi de la responsabilité de consacrer les principes de la Constitution. La section de coordination des forces démocratiques de Ariana" class="city">l'Ariana qui se comprend des partis et des structures de la société civile, dont le Pôle démocratique moderniste progressiste, le Parti du travail démocratique et certains indépendants a organisé cette réunion en vue d'examiner les mécanismes qui favorisent l'élaboration d'une nouvelle constitution garantissant les libertés publiques et individuelles.