TUNIS (TAP) - La situation de la femme en générale et ouvrière en particulier après la révolution tunisienne et les moyens de renforcer ses droits et de préserver ses acquis ont été au centre de l'entretien, vendredi à Tunis, entre le ministre des Affaires sociales Khalil Zaouia et une délégation syndicale de l'UNI global Union. "Pas question de renoncer au renforcement des droits de la femme tunisienne et de ses acquis", a affirmé, à cette occasion, le ministre qui a souligné que les droits de la femme dans tous les domaines notamment en ce qui concerne l'emploi seront inscrits dans la nouvelle constitution. Il a indiqué que l'amélioration des conditions de la femme ouvrière et la promotion de sa situation sociale ainsi que l'élimination de toute forme de marginalisation et d'exclusion à son encontre constituent des priorités que toutes les parties sociales s'engagent à renforcer. Il a mis l'accent sur la volonté de garantir aux femmes, un emploi décent ainsi qu'une couverture sociale et sanitaire pour consacrer l'égalité homme-femme dans tous les domaines. De son côté, la délégation syndicale qui compte 11 femmes a exprimé son soutien au processus démocratique en Tunisie, appelant à redoubler d'efforts en vue d'améliorer les conditions de la femme ouvrière et renforcer sa présence dans les postes de décision. UNI global Union est une organisation syndicale internationale qui regroupe 900 organisations syndicales à travers le monde et 20 millions d'adhérents dans 124 pays. L'organisation envisage d'ouvrir, prochainement, un bureau en Tunisie.