Tweet Share TUNIS (TAP) - Les membres du conseil national de l'Association des magistrats tunisiens (AMT) ont considéré que "le rétablissement de la confiance en la magistrature passe impérativement par la révélation de toute la vérité et la sanction de chaque juge dont l'implication dans des affaires de corruption viendrait à être prouvée, dans le cadre de la justice, de la transparence et de la garantie des droits de défense", réaffirmant "leur attachement à l'assainissement de la justice en tant que première étape dans l'édification d'un pouvoir judiciaire indépendant, neutre et intègre". Selon la motion du conseil national issue de la réunion des membres du conseil national de l'AMT, tenue, vendredi, le retard accusé dans la promulgation des lois relatives à l'instance provisoire chargée de la supervision de la justice judiciaire, conformément aux normes internationales "est synonyme de refus des revendications légitimes des magistrats dont en particulier l'instauration d'un pouvoir judiciaire indépendant", mettant en garde contre les répercussions d'une tel comportement. Ils ont appelé l'Assemblée nationale constituante et toutes les parties politiques à "assumer leurs responsabilités dans la concrétisation de cette revendication en vue de préserver le salut du processus de transition démocratique", réitérant "leur attachement au principe de la grève, décidée lors de l'assemblée générale organisée le 27 mai dernier, en tant que mécanisme pour contrer toute tentative visant à contourner cette revendication". Ils ont, d'autre part, indiqué avoir chargé le bureau exécutif d'entrer en contact avec le ministère de la Justice afin de parvenir "à un projet de loi consensuel sur l'instance provisoire". Tweet Share Précédent Suivant