RADES, 21 juin 2009 (TAP) - L'association des anciennes élèves du lycée de jeunes filles de Radès, ou lycée Mongil, a organisé, vendredi, dans les jardins du lycée, une cérémonie célébrant le centenaire de l'établissement. La cérémonie, mêlant joie des retrouvailles et émotion de la mémoire ravivée, a réuni d'anciennes élèves, des professeurs ainsi que des directrices et directeurs qui se sont succédé à la tête de l'établissement, en présence de certains cadres locaux. Dans une ambiance chaleureuse et festive, adoucie par la célèbre brise des hauteurs de Radès et les notes raffinées jouées par une troupe musicale, les différentes générations de femmes, dont certaines étaient accompagnées de leurs enfants, se rappelaient en rires leurs souvenirs de lycéennes et partageaient les bons moments, mais aussi les farces faites aux professeurs, visiblement attendris par ces anciennes élèves devenues aujourd'hui des dames accomplies aux carrières réussies. Le nom de Mme Mongia Amira Mabrouk, première directrice du lycée, au lendemain de l'indépendance et, qui avait dirigé l'établissement avec sérieux et rigueur jusqu'en 1981, était sur toutes les lèvres, regrettant que l'âge avancé et la maladie l'aient empêchée d'être présente. ImageUn hommage a été rendu, à cette occasion, à la présidente de l'association des anciens élèves, ainsi qu'aux directrices et directeur du lycée, devenu aujourd'hui collège "Abdallah Farhat". Une exposition photographique et documentaire a également été organisée, dans l'une des salles de ce qui fut, au départ, un Chalet construit en 1834, puis un établissement éducatif. Des documents anciens et des actes de propriété de l'époque illustraient l'évolution qu'a connue ce lycée, au temps du protectorat, de la Tunisie indépendante et de la Tunisie moderne. Aussi, de vieux carnets et des livrets scolaires, des diplômes, des notes d'enseignants et des copies d'examens datant des années 1930, soigneusement conservés, étaient exposés. De nombreuses photos de classe, dont les plus anciennes remontent à 1907, ont suscité l'intérêt des présentes, notamment les plus âgées, qui ne pouvaient cacher leur émotion devant le souvenir d'un visage, d'un nom ou d'une anecdote.