Tweet Share TUNIS (TAP) - Le paysage associatif s'est enrichi avec la création, récemment, d'une nouvelle structure portant le nom d'"Observatoire tunisien pour la sécurité globale" dont les fondateurs soulignent qu'ils ont l'ambition d'en faire un "espace de recherche, d'information et de développement de l'expertise dans le domaine de la sécurité globale. Le document de présentation affirme que "dans ses activités, cet observatoire n'est sous l'ombrelle d'aucune appartenance politique, culturelle ou religieuse et qu'il adopte les principes et les revendications de la révolution tunisienne", de même que son action entre dans le cadre de la contribution au processus de modernisation de l'Etat et de consécration de la démocratie. L'Observatoire a, en outre, pour ambition d'être "une partie active et une référence utile pour les différents intervenants dans la modernisation des structures sécuritaires" et la réforme des politiques sécuritaires, à travers le développement de l'expertise et de la collecte des informations sur les questions relatives à la sécurité globale et des pratiques qui la concernent. L'observatoire se propose aussi d'encourager les projets de recherche consacrés aux questions de la sécurité globale dans les domaines des sciences humaines et des échanges scientifiques dans le domaine. Le président de l'Observatoire, Jamil Sayah, professeur en droit public et expert des questions sécuritaires a expliqué, dans une déclaration à l'agence TAP, que cette structure régie par la loi sur les associations "va oeuvrer en étroite collaboration avec le personnel et les cadres sécuritaires, en raison de leurs relations directes avec le citoyen et leur connaissance du terrain. Il a ajouté que le rôle dévolu à l'Observatoire, ses prérogatives et sa mission seront les thèmes d'une conférence, la première activité de l'Observatoire, qui sera organisée à la fin de la semaine prochaine, à Gammarth (Banlieue de Tunis). Tweet Share Suivant