Tweet Share BEYROUTH (TAP) - La presse libanaise était unanime samedi pour dire que le pays devait s'attendre au "pire" après l'assassinat du chef des renseignements de la police. L'assassinat, le premier du genre depuis 2008, a "transporté le Liban d'une rive à une autre, avec tous les dangers qui guettent la stabilité et la sécurité", écrit le quotidien An-Nahar. "Les répercussions politiques commencent à prendre des dimensions exceptionnelles", d'après le journal. "La paix civile en danger" titrait pour sa part as-Safir, qualifiant le général assassiné d'"artisan de la sécurité". "Demain ne sera pas comme hier. L'assassinat de Wissam al-Hassan ne sera pas un fait passager. Il transporte le Liban d'une période où il attendait le pire à une période où il vit le pire des dangers", renchérit le quotidien. Le conseil des ministres libanais doit tenir une "réunion urgente" samedi en présence des différents services de sécurité, au lendemain de l'appel de l'opposition à la démission du gouvernement. Une journée de deuil a été décrétée pour samedi. Tweet Share Suivant