TUNIS, 27 avril 2010 (TAP) - Le ministère de la Formation professionnelle et de l'Emploi a organisé, mardi à Tunis, une conférence sur le financement de la formation professionnelle dans le secteur privé. Des professionnels, des experts et des représentants des structures concernées ont participé à la réunion. La rencontre vise une information plus ample sur les mécanismes de financement, tel que le chèque-formation, l'évaluation de leur efficacité, ainsi que la recherche de nouvelles méthodes pour la promotion du financement des programmes de formation dans le secteur privé et, par conséquent, l'amélioration des compétences professionnelle et la compétitivité des entreprises, en plus des perspectives de consolider le partenariat entre les deux secteurs public et privé. Le chèque-formation, instauré depuis 2007 dans le cadre de l'enrichissement des sources de financement des activités de formation, vise à encourager davantage le secteur privé à soutenir les efforts de l'Etat, à travers la création de nouvelles filières et spécialités adaptées aux ambitions des apprenants et aux besoins du marché de l'emploi. A cet effet, l'Etat prend en charge, partielle ou totale, les frais de formation de base des demandeurs de formation. Ce mécanisme a subi de nombreuses améliorations, au niveau des procédures et de l'application, pour lui conférer davantage d'efficacité dans ses interventions et permettre au plus grand nombre possible des structures de formation d'y adhérer. Des filières ne connaissant pas un grand engouement ont été abandonnées et huit nouvelles spécialités favorisant 2300 postes de formation ont été créées. En outre, le cahier des charges du secteur a été révisé, alors qu la garantie bancaire provisoire a été éliminée, pour se contenter de la garantie bancaire définitive, avec l'existence des demandeurs de formation. La rencontre a offert l'occasion pour mettre l'accent sur l'importance de la révision de plusieurs volets de ce mécanisme, dans le sens de sa généralisation à toutes les spécialités qui répondent à l'évolution des besoins de la formation et de l'emploi, ainsi que sur l'importance d'accélérer le paiement des redevances aux structures de formation, afin de garantir leur équilibre financier. Des professionnels ont évoqué l'importance de faire bénéficier les établissements privés de formation professionnelle des interventions du Centre national de formation des formateurs, ce qui est de nature à permettre de préserver la qualité de l'enseignement et de consolider le partenariat entre les différents intervenants, dans le secteur de la formation professionnelle, afin de concrétiser les priorités nationales fixées par le programme du chef de l'Etat pour la période 2009/2014. D'autres intervenants ont insisté sur l'importance de s'inspirer des expériences d'autres pays d'avant-garde dans les domaines de l'adaptation et de la formation professionnelle, en particulier la France, surtout après la signature, au cours de la dernière période, de conventions avec des chambres professionnelles et sectorielles françaises, pour l'instauration d'une coopération bilatérale, dans ce domaine. A la clôture des travaux de cette manifestation, M. Mohamed Agrebi, ministre de la Formation professionnelle et de l'Emploi, a mis en exergue les bienfaits de la participation des établissements privés de formation à la stratégie adoptée pour la promotion de la structure de formation professionnelle, dans le cadre de l'exécution des objectifs en relation avec le programme présidentiel pour le quinquennat. Il a appelé à promouvoir, à de meilleurs niveaux, le partenariat avec les différentes organisations professionnelles et les entreprises économiques, afin de définir des programmes de formation conformes aux normes internationales, en vue de répondre aux besoins des investisseurs en compétences et aide à la création de projets privés, surtout que la formation professionnelle est l'un des mécanismes les plus importants pour améliorer