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L'économie verte, impératif pour un développement durable
Publié dans TAP le 20 - 00 - 2008

TUNIS, Nov 2010 (Rédaction TAP)- La Tunisie ambitionne au cours de la prochaine période, de faire migrer son économie vers une économie innovante et à forte composante technologique, à même d'augmenter le taux de croissance, d'impulser la recherche et de hisser le pays au rang des pays avancés.
L'ancrage des traditions de production verte constitue l'un des défis majeurs que la Tunisie s'emploie à relever, de par sa contribution au renforcement du positionnement des produits tunisiens sur les marchés internationaux, auxquels l'accès est désormais, tributaire du degré de conformité des produits aux standards environnementaux en vigueur.
Vers l'édification d'une économie verte
L'économie verte constitue, de nos jours, l'une des constantes du développement durable au sens large, soit une économie solidaire, amie de l'environnement et qui tend à garantir le droit des générations futures à des ressources naturelles renouvelables.
Cette démarche de production verte est un avantage préférentiel pour la Tunisie, notamment aux plans de l'attraction de l'investissement direct étranger dans les secteurs prometteurs et amis de l'environnement, et la promotion de la Tunisie en tant que destination industrielle et technologique respectant les standards internationaux en vigueur dans le domaine de l'environnement.
A cet effet le chef de l'Etat, a donné ses instructions, lors du conseil ministériel, tenu le 22 Octobre sous sa présidence, pour la mise au point d'un programme de promotion de la Tunisie en tant que destination industrielle et technologique en faisant appel à des expertises internationales, durant trois ans, dans le cadre d'un programme commun associant toutes les parties.
Consciente de cet enjeu de taille, la Tunisie a tout intérêt à inciter son tissu industriel à innover plus, à consolider le contenu technologique de sa production et à produire vert.
Ces options ne manqueront pas de faciliter l'intégration de la Tunisie dans les économies les plus avancées, d'intensifier les opportunités d'innovation et de création d'emplois, d'édifier une économie amie de l'environnement et de promouvoir les créneaux à forte composante technologique dans les domaines liés à l'énergie et aux énergies renouvelables.
A cet effet, la Tunisie ne cesse d'intensifier les programmes qui sont de nature à optimiser l'utilisation des ressources naturelles et à promouvoir les techniques de production propre, conformément aux objectifs fixés par le programme présidentiel « Ensemble, relevons les défis », notamment le 11 ème point intitulé : « vers une économie à contenu technologique élevé, amie de l'environnement, économe en énergie et innovante ».
Il s'agit notamment, de multiplier par cinq la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d'énergie en 2014.
Autres objectifs recherchés, la mise en place de bassins technologiques, voire le prolongement des technopoles existants en vue d'attirer les investissements dans les activités à forte valeur technologique dans les domaines de l'agriculture, l'agroalimentaire, les biotechnologies, les TIC, l'électronique, les composants aéronautiques, le textile-habillement, l'environnement et la santé.
Il s'agit également de renforcer la synergie entre les systèmes de formation, de production et de recherche et d'instaurer un partenariat et une interdépendance entre la recherche et l'innovation.
Dans la perspective de concrétiser l'ensemble de ces orientations, la Tunisie a lancé en juin 2010, un Projet de production propre tunisien(PPPT) qui vise à détecter toute forme de pollution générée par l'ensemble des étapes de production. Le but étant de réduire l'impact de ces dangers sur la santé de l'Homme et l'environnement et d'améliorer la compétitivité de l'entreprise.
Des études menées à l'échelle nationale dans ce cadre, révèlent l'intérêt qu'il y a à pour les entreprises tunisiennes de produire propre. En effet, les résultats montrent que la production d'un litre de lait en Tunisie nécessite trois fois plus d'eau que pour la production d'un litre de lait en Europe.
De même pour le cuir, une tonne de cuir produite en Tunisie nécessite deux fois plus d'eau pour la production de la même quantité en Europe. Il ressort également de ces mêmes études, que la production d'un kilogramme de fromage en Tunisie nécessite quatre fois plus d'eau pour la production d'un kilogramme de lait en Europe.
Dans la perspective d'ancrer les traditions de production verte, la Tunisie a mis en place un programme cohérent de mise à niveau dans le domaine de l'environnement afin d'aider les entreprises à produire vert conformément aux normes en vigueur. La finalité est d'accéder aux marchés extérieurs, notamment européens, qui importent près de 83% des exportations tunisiennes.
Promotion des mécanismes de développement propre
Le programme présidentiel « Ensemble, relevons les défis » prévoit, dans son point 21 : intitulé « une nouvelle approche de la politique de l'environnement et de la protection des richesses naturelles » d'atteindre en 2014, 500 entreprises certifiées ISO « 14001 », norme relative au management environnemental (soit le quart de l'ensemble des entreprises tunisiennes ayant adopté les normes internationales) et d'activer davantage le label tunisien dans le domaine de l'environnement.
Il sera également question d'accompagner 100 entreprises industrielles et touristiques dans leur processus de certification environnementale.
Le système de mise à niveau environnemental comporte plusieurs mesures matérielles et immatérielles visant à inciter les entreprises à respecter les standards internationaux en vigueur aux plans de la production, de la sécurité et du respect de l'environnement.
Cette démarche de mise à niveau tend à consolider la compétitivité des entreprises à travers la compression du coût de la production, notamment pour ce qui a trait à la consommation d'eau et d'énergie, à améliorer l'efficacité énergétique, à lutter contre la pollution et à améliorer la notoriété des entreprises tunisiennes aux plans local et mondial.
Une étude élaborée par le groupe de certification «Afnor » auprès de plusieurs entreprises certifiées « ISO 14001 » montre que ces entreprises sont capables de réduire leur consommation d'eau et d'énergie à des taux variant entre 10 et 15%, d'optimiser la gestion de leurs déchets et d'accroître de 20 à 30% le taux de valorisation et de recyclage des réserves de déchets.
Les résultats de l'étude révèlent, en outre, que les entreprises en question peuvent également réduire entre 20 et 80% des émissions de gaz à effet de serre sur une période de 10 ans et limiter la consommation des matières premières à des taux variant entre 5 à 25%.
L'écolabel tunisien pour favoriser la compétitivité des produits nationaux
Le programme de mise à niveau environnemental des entreprises tunisiennes a été consolidé par la création d'un écolabel tunisien.
En effet, un plan d'action a été mis au point avec la collaboration des ministères de l'environnement et du développement durable, de l'industrie et de la technologie et du tourisme, afin d'intégrer le volet environnemental au sein du processus de gestion des entreprises.
La prochaine période sera d'ailleurs, marquée par l'élaboration d'une étude stratégique relative à l'écolabel tunisien pour le prochain quinquennat, en plus de l'intégration de nouveaux produits au programme de labellisation environnementale. L'ecolabel tunisien est attribué une fois QUE le produit en question est jugé conforme aux normes techniques et écologiques en vigueur et distinct des autres produits qui lui sont similaires.
Ces normes concernent la réduction des émissions nuisibles à l'environnement, à travers notamment, l'ancrage de l'éco civisme au sein de l'entreprise, en plus de la rationalisation de la consommation de l'eau et de l'énergie, l'optimisation de la gestion des déchets et la promotion des énergies renouvelables.
Il convient de souligner, dans ce cadre, que le Centre international des technologies de l'environnement de Tunis (CITET)s'apprête à finaliser les normes techniques et écologiques relatives à l'attribution de l'écolabel tunisien à certains produits alimentaires.
Le CITET œuvre également à l'élaboration de programmes d'accompagnement d'environ 60 entreprises et à la réalisation des études nécessaires outre, la promotion de l'écolabel tunisien sur le plan international, à travers la présentation d'un dossier d'adhésion au réseau international des écolabels et ce, en collaboration avec l'Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI) et en partenariat avec le Centre de promotion des exportations (CEPEX).
Il convient de noter que l'exécution du projet pilote a démarré, au cours de l'année 2009, au profit de 17 entreprises et qu'il sera procédé à la labellisation des produits, tels que les dattes emballées, les conserves de fruits et légumes et les fruits et légumes frais conditionnés.
Promotion de la recherche et développement
Dans le domaine du transfert des technologies de l'environnement et la valorisation des travaux de recherche et d'innovation, le CITET a mis en place, en collaboration avec les Centres de recherches et les universités nationales et internationales, un programme qui vise à identifier les solutions environnementales adaptées à la Tunisie, et ce, à partir des problèmes environnementaux posés.
La valorisation des déchets organiques, la préservation et l'optimisation des ressources hydrauliques et le transfert des technologies de l'environnement, constituent les principaux champs d'intervention du centre dans ce domaine.
Le technopole de Borj Cedria, spécialisé dans la biotechnologie et les énergies renouvelables, est l'espace idoine pour abriter les entreprises innovantes, dans la mesure où il réunit les conditions favorisant la synergie requise entre les systèmes de formation, de recherche et de production.
En appui à ces efforts, la Tunisie œuvre à l'intégration de la composante de la prévention dans son approche de développement, à travers l'élaboration d'études stratégiques d'évaluation environnementale. Le but étant de réaliser les objectifs de développement escomptés, tout en veillant à la sauvegarde de l'environnement.
Au nombre de ces études, réalisées en 2009, on cite : les études d'évaluation stratégique de la situation environnementale du centre Est( Ennfidha-Hergla) et du golfe de Tunis, l'étude de l'efficacité environnementale du développement industriel à Skhira, et l'étude d'amélioration de la situation environnementale à Sfax Sud.
Les énergies renouvelables, un choix pour l'avenir
Sur un autre plan, la Tunisie a opté pour la maîtrise de l'énergie et la promotion des énergies renouvelables, afin de relever les nouveaux défis qui s'imposent à l'échelle internationale.
Il s'agit essentiellement de l'instabilité du marché du pétrole et son impact sur la balance des paiements des pays importateurs du pétrole, tels que la Tunisie, qui ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans la consommation totale de l'énergie à 13% à l'horizon 2011.
La Tunisie, a mis en place, dans ce cadre, un programme quadriennal de l'énergie pour la période(2008-2011) en vue de réduire de 20% la demande de l'énergie primaire en 2011, soit une baisse équivalente à 2 millions de tonnes équivalent pétrole.
Forte d'un grand potentiel de production d'énergie solaire, La Tunisie a d'ores et déjà lancé son plan solaire, lequel s'inscrit dans le cadre du plan solaire méditerranéen.
Le Plan solaire tunisien (PST) prévoit la réalisation de 40 projets, dont 6 à la charge du secteur public, à savoir la société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG), 29 pour le privé en plus de 5 projets relatifs aux études et au lancement du plan, lesquels sont financés par la coopération internationale.
Les projets visent à promouvoir l'utilisation des énergies renouvelables pour la production de l'électricité à travers l'augmentation de la capacité installée de 144 mégawatts (4% de la capacité totale en 2009, à 550 mégawatts en 2014, sachant que l'année 2010 a été marquée par le démarrage de la concrétisation de plusieurs projets devant porter la capacité installée à 345 mégawatts en 2011.
L'objectif tracé à moyen terme dans ce domaine est d'atteindre 1000 mégawatts d'énergies renouvelables en 2016, soit 16% da la capacité totale, dont 75% provenant des énergies éolienne et solaire, cette capacité devant être portée à 4700 mégawatts en 2030, soit 40% de la capacité totale en ce moment.
Ce plan traduit la volonté de la Tunisie de promouvoir des programmes concrets d'efficacité énergétique et d'énergies renouvelables ainsi que son ambition de devenir une base internationale de production de l'énergie industrielle et énergétique, notamment solaire.
Les investissements programmés pour la réalisation du plan sont de l'ordre de 4 milliards de dinars.
Ce projet, une fois concrétisé, va permettre d'économiser environ 660 kilotonnes équivalent pétrole d'énergie par an, sachant que les émissions de gaz de carbone éliminées par an, sont estimées à 1,3 million de tonnes.
Il y a lieu de rappeler, dans ce cadre, la signature de l'accord entre la Société tunisienne de l'électricité et du gaz(STEG)-énergies renouvelables et la Société italo- tunisienne d'exploitation pétrolière(SITEP), pour la réalisation d'un générateur électrique à partir de l'énergie solaire d'une capacité de 5 mégawatts.
Ce générateur qui sera crée dans le cadre de la coopération tuniso-japonaise, constitue l'une des composantes de la centrale électrique hybride que la « SITEP » va réaliser à El Borma (extrême sud de Tunisie). La capacité de production prévue de la centrale est estimée à 40 mégawatts. L'ensemble des programmes engagés par la Tunisie dans le domaine énergétique, ne manqueront pas de faire du pays un modèle à suivre dans le monde arabe.
La Tunisie a préparé un portefeuille des projets dans le cadre de l'exploitation des subventions accordées dans le cadre du mécanisme pour un développement propre(MDP) du protocole de Kyoto.
Ce portefeuille comporte 139 projets pour réduire les émissions du gaz à effet de serre dans les domaines de l'énergie, la gestion des déchets, les mécanismes industriels, le transport, l'agriculture et les forêts.
L'objectif est de réduire d'environ 240 millions de tonnes équivalent de dioxyde de carbone à l'horizon 2040.
Le nombre de projets dans le domaine de l'énergie s'élève à 74 projets touchant l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables à l'instar de l'énergie solaire, l'énergie éolienne, la génération hybride de l'énergie et le remplacement du pétrole par le gaz..
La réduction des émissions du gaz à effet de serre est estimée à plus de 37% de l'énergie totale des projets MDP. La Tunisie a pris l'initiative d'élaborer un guide pratique pour le montage des projets de MDP destiné aux promoteurs des projets et un site Web pour mieux présenter les opportunités d'investissement en Tunisie dans le cadre de ce mécanisme.
Le ministère de l'environnement et du développement durable est en passe de parachever une étude sur le cadre juridique et législatif relatif à l'exécution du mécanisme de MDP en Tunisie, lequel contribue à l'impulsion des investissements directs étrangers (IDE).
Dans ce cadre, il y a lieu de rappeler deux initiatives : la première concerne le projet «DESERTEC », visant à développer la production d'énergie solaire au Sahara et l'énergie éolienne en Afrique du Nord.
L'objectif est de produire environ 15 à 20% des besoins énergétiques européens à l'horizon 2050. La Société tunisienne de l'électricité et du gaz (STEG) est devenue le 19ème membre de l'initiative « Desertec », qui se propose de réaliser des projets pilotes au Maroc et en Tunisie, et ce, grâce à la disponibilité d'une plate forme favorable.
La deuxième initiative consiste en le projet «Transgreen», lancé le 5 juillet 2010, à Paris. L'objectif est d'examiner les moyens de construire un réseau sous-marin de transport d'électricité devant transporter vers le nord l'électricité produite à partir de l'énergie solaire à l'est et au sud de la Méditerranée.
Le projet « Transgreen» est susceptible de compléter le projet « Desertec ». Il prévoit la production de 20 gigawatts (GW) d'électricité à l'horizon 2020. Une partie de cette électricité, à savoir 5 GW, sera exportée vers l'Europe, toutefois l'enjeu est d'offrir à l'Afrique la possibilité de vendre cette ressource naturelle d'énergie et d'en tirer profit. La Tunisie dispose d'une infrastructure de base adaptée au transfert de l'énergies solaire, et ce, grâce à l'existence des conditions de sécurité nécessaires pour transporter cette énergie propre, permettant ainsi l'adhésion du pays au réseau euro méditerranéen de l'énergie verte.
L'énergie éolienne occupe, également, une place de choix dans les orientations du pays eu égard à sa compétitivité élevée et son intégration dans la politique visant l'amélioration de l'efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables.
La Tunisie a préparé, dans ce contexte, une carte éolienne ou « Atlas éolien » qui constitue un guide des sites ou peuvent être installées des stations éoliennes, à l'instar de Sidi Daoud et Bizerte.
Les projets réalisés en Tunisie se distinguent, dans le domaine des énergies renouvelables, par la généralisation de l'utilisation du gaz naturel ou le projet de "toits solaires". La Tunisie a institué, dans ce cadre, plusieurs avantages et incitations. Ainsi la nouvelle loi de maîtrise de l'énergie autorise les entreprises opérant dans le secteur industriel ou de services à vendre l'excès de leur production d'électricité.
La Tunisie ambitionne d'atteindre les plus hautes distinctions environnementales et de garantir la qualité de l'environnement des biens et services en vue de préserver la santé du consommateur et de développer la compétitivité du produit tunisien tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays.


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