TUNIS, 19 avr 2011 (TAP) - Des représentants de la BIRD (Banque internationale pour le développement), la BAD (Banque africaine de développement) et l'AFD (Agence française de développement) ont exprimé leur volonté de répondre aux recommandations du ministère de l'Agriculture et de l'Environnement relatives au développement dans les régions prioritaires. Il s'agit, notamment, d'étudier les opportunités de réaliser de nouveaux projets dans ces régions nécessitant des ressources financières supplémentaires. Au cours d'un entretien tenu, lundi, avec M. Mohamed Mokhtar Jallali, ministre de l'Agriculture et de l'Environnement, les membres de la délégation ont mis l'accent sur la question des groupements de développement agricole, réitérant leur volonté de garantir l'encadrement nécessaire à ces structures. La délégation effectue, du 18 au 21 avril, une visite en Tunisie axée sur le suivi d'exécution de trois grands projets agricoles financés par ces trois institutions de crédit. Le premier projet concerne l'investissement dans le secteur hydraulique (2ème tranche) financé par la BIRD, la BAD et l'AFD, moyennant des investissements de l'ordre de 216 millions de dinars. Le deuxième projet vise à garantir l'approvisionnement des zones urbaines en eau potable. Le projet est financé par la BIRD moyennant des investissements de l'ordre de 50 millions de dinars. Le troisième projet concerne l'assainissement de la région de Tunis Nord qui entrera prochainement en phase d'exécution. Au cours de la réunion, le ministre a souligné que la réalisation de plusieurs projets devra être achevée avant terme (2012 au lieu de 2014). Il a appelé, dans ce cadre, à élaborer de nouveaux projets agricoles dans le domaine de l'infrastructure de base (périmètres irrigués, eau potable et puits…) et de les concrétiser essentiellement dans les gouvernorats prioritaires. Le ministre a exprimé sa satisfaction de la contribution de ces institutions dans la consolidation du processus de développement agricole en Tunisie, appelant à la simplification des démarches de constitution des dossiers d'appels d'offres afin d'accélérer l'exécution des projets programmés. Il a, d'autre part, mis l'accent sur l'importance de l'assistance technique accordée par les bailleurs de fonds en vue de résoudre les problèmes rencontrés par les groupements de développement agricole, notamment aux niveaux de la gestion et de l'encadrement.