TUNIS, 29 avr 2011 (TAP) - La commission nationale du droit international humanitaire réunie, vendredi, au siège du ministère de la Justice, dans sa 11e session, s'est penchée sur l'examen des derniers développements sur les frontières tuniso-libyennes ainsi que sur l'adhésion de la Tunisie à la convention de Rome portant statut de la cour pénale internationale conclue en 1998. A cette occasion, le procureur général et directeur des services judiciaires au ministère de la Justice a passé en revue les mutations profondes qu'a connu la région arabe après la révolution et en particulier la Tunisie, mutations qui, a-t-il dit, exigent de porter un intérêt accru au droit international humanitaire et de favoriser son intégration dans le dispositif législatif national. Il a, également, mis l'accent sur l'importance de cette réunion qui intervient à la suite de la ratification par la Tunisie de la convention de Rome portant statut de la cour pénale internationale, faisant remarquer que cette ratification est venue réaffirmer la pleine adhésion de la Tunisie au dispositif pénal international pour lutter contre les violations flagrantes des droits de l'Homme. Il a, dans ce contexte, fait un état des lieux de la situation humanitaire délicate sur les frontières tuniso-libyennes, à cause de l'affluence massive des réfugiés vers les territoires tunisiens. Ont pris part à cette réunion, des représentants de plusieurs ministères, du croissant rouge tunisien ainsi que d'organisations internationales chargées du suivi de la situation tuniso-libyenne, s'agissant notamment du comité international de la croix rouge, de l'organisation internationale pour les migrations (OIM), du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) et de la cour pénale internationale.