La Tunisie n'a pas encore reçu la somme de 65 millions de dinars, dette distribuée sur 33 cliniques privées qui ont pris en charge les soins des blessés de la révolution libyenne. M.Khaled Nabli, président de la chambre tunisienne des cliniques privées assure au journal Maghreb que les autorités libyennes avaient promis un remboursement dans les plus brefs délais, chose qui ne s'est pas faite jusqu'à aujourd'hui. Le paiement qui aurait du se faire en Février 2012 a eu une rallonge de trois mois. Ce retard de paiement pèse lourd sur les caisses de ses cliniques qui commencent à s'endetter à leur tour pour pouvoir continuer leur activité. Un compromis doit donc se faire entre les deux Etat. Un marché énorme pour la Tunisie est en jeu car les conventions médicales avec la Lybie demeurent les plus fructueuses pour les cliniques Tunisiennes. Notons que l'ambassadeur libyen en Tunisie, Jamel Jernaz, a déclaré, dernièrement, qu'aucun patient libyen ne sera transféré en Tunisie pour recevoir des soins, avant le remboursement de la dette.
