Lors de la conférence de presse du ministère de la fonction publique et de la lutte contre la corruption, Abbou a déclaré que le gouvernement n'a pas chuté à cause de la corruption et a ajouté « Arrêtez d'induire les gens en erreur, la théorie de complot n'a pas lieu ». Evoquant l'affaire Fakhfakh, Abbou a expliqué qu'il y a une différence entre conflit d'intérêt et abus de pouvoir. Dans cette situation, on ne peut pas parler de dossier de corruption, a-t-il souligné et a ajouté « s'il y a dépassement c'est à la justice de trancher ». En parlant des membres du gouvernement, Mohamed Abbou a déclaré qu'il y a des noms très respectables avant de préciser qu'il y a certaines nominations auxquelles il s'est opposé non pas parce qu'elles sont partisanes mais parce qu'il y a des raisons plus valables à cette opposition. Une des difficultés que Mohamed Abbou a dit avoir rencontré a été la corruption des politiciens. Quant à lui il a dit n'avoir eu aucun privilège, ayant fait sa déclaration du patrimoine depuis 2012. Son salaire est seulement de 4500 dinars : un salaire de ministre. Mohamed Abbou a part ailleurs révélé que la situation se fait de plus en plus difficile en déclarant " Nous allons droit dans le mur" ou encore "avec deux sous nous pouvons faire tomber le gouvernement". Au micro de Mosaique : il a déclaré qu'il démissionne du secrétariat général du parti Courant Démocratique et qu'il quitte la vie politique qui a entaché sa vie.