Un protocole d'accord a été signé aujourd'hui, samedi 19 décembre 2020,entre la Société Tunisienne d'Electricité et de Gaz et la Société Nationale de Distribution Pétrolière. Ce protocole vise à fournir les infrastructures nécessaires pour recharger les voitures électriques et à fournir des services de recharge pour ce type de voitures aux terminaux de la Société Nationale de Distribution Pétrolière. La ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, Salwa Sghaier, a confirmé que ce mémorandum s'inscrit dans le cadre de la volonté de suivre l'évolution technologique dans le domaine de la maîtrise de l'énergie dans le secteur des transports, d'activer le projet pilote et d'inclure les voitures électriques dans le parc automobile national. Un certain nombre de mesures va être adopté pour faciliter l'intégration des voitures électriques : * Adoption d'incitations financières et fiscales afin de ramener le prix du véhicule électrique au même niveau que celui des moteurs thermiques. * Renforcement du tissu industriel et tertiaire associé aux voitures électriques. * focalisation sur la mise en place de stations de charge rapides et moyennes. De son côté, Nabil Smida, directeur général d'AGIL, a confirmé que cet accord permettra à Agil Station de vendre de l'électricité au sein de son réseau pour recharger les voitures électriques. Smida a déclaré que le coût d'une voiture électrique est beaucoup plus cher qu'une voiture classique, indiquant qu'un dossier a été adressé au ministère des Finances pour réduire la fiscalité imposée sur la voiture électrique, indiquant que la possibilité de lancement pourrait être en 2022. Pour référence, le nombre de voitures électriques dans divers pays du monde a atteint 7,1 millions de véhicules en 2019 contre 17 mille véhicules en 2010, et le nombre de voitures électriques devrait atteindre 50 millions de véhicules en 2025 et 140 millions de véhicules en 2030 selon les politiques annoncées de différents pays.