Le mouvement Ennahdha a rappelé son rejet des tentatives de la Présidence de la République de dominer toutes les instances exécutives, législatives et judiciaires et de saper les fondements du système républicain démocratique fondé sur la séparation, l'équilibre et la coopération des pouvoirs afin de protéger la démocratie, les droits, la justice et l'égalité. Le mouvement a mis en garde contre le danger de tentatives répétées du président de faire pression sur l'autorité judiciaire et ses institutions, en particulier le Conseil supérieur de la magistrature judiciaire. Il a exprimé également « son rejet de la politique de pression exercée sur les personnes ayant des opinions dissidentes et le recours à certains organes d'amendement pour restreindre la liberté d'expression, y compris la fermeture de certaines institutions médiatiques telles que Nessma TV et Al-Zaytouna TV Hannibal TV, qui met un grand nombre de journalistes, de techniciens et d'ouvriers au chômage au lieu de régler leurs positions dans le cadre du respect de la loi et de la liberté des médias. » Il a dénoncé l'attaque odieuse contre le secrétaire général local du mouvement Ennahda Seif Al Razfani, qui a été attaqué par une personne qui fait partie des partisans de Saied, selon le communiqué. Le mouvement a informé « l'opinion publique qu'il a porté plainte contre l'agresseur et ceux qui ont planifié ou incité à cette attaque. » Ennahdha, pour la énième fois, « appelle tous les citoyens à ne pas suivre le rythme des appels à la sédition et à l'hostilité. »