Récemment, une grande polémique s'est développée autour de notre ‘huile d'olive', notre Or Vert si l'on veut dire, que certaines ‘parties' ont voulu salir son image de marque et sa réputation. Tout a commencé lorsqu'un magazine français, censé être réputé, a qualifié l'huile d'olive tunisienne ‘des plus contaminées', précisant à ce sujet que notre huile contenait des résidus plastifiants appelés ‘phtalates', que ces résidus seraient toxiques. Face à l'article publié par ce magazine, le ministère tunisien de l'Agriculture n'est pas resté les bras croisés, au contraire, il a riposté en assurant que la quantité relevée dans les échantillons en question ne dépassait pas les 0.7 mg/kg, soit bien en-deçà de la seule recommandation suggérée par quelques rares organismes spécialisés. Le ministère poursuit en soulignant qu'en plus il n'existe aucune norme nationale, européenne ou internationale contraignante fixant un seuil maximal pour les phtalates dans l'huile d'olive bio. De son côté, intervenant sur les ondes de Mosaïque FM, le ministre tunisien du Commerce, Omar Behi, a déclaré que la Tunisie a exporté jusqu'à hier 115 mille tonnes d'huile d'olive, ajoutant que la Tunisie a besoin de 7 à 8 mois pour exporter l'intégralité du quota d'exportation et que notre pays est le premier exportateur d'huile d'olive vers le Canada. Il va sans dire que l'huile d'olive tunisienne est très demandée en Europe, et ceci ne plait pas à certaines parties, bien évidemment une question d'intérêts. Selon Bio Tunisa organic, une page de consommateurs de produits bio sur Facebook : «On se rend compte que les 3 produits présentés comme étant d'origine tunisienne, sont en fait des marques françaises: Bio Planète, L'olivier heureux et la Marque Repère Bio Village du distributeur E. Leclerc. Ceci veut dire, que l'huile d'olive est probablement d'origine tunisienne mais n'a pas été conditionnée en Tunisie; elle a été exportée en vrac et conditionnée en France ou ailleurs»
http:// Cette petite secousse qui vient de toucher la réputation de notre huile d'olive nationale, devrait tout de même service à quelque chose de concret : s'armer d'arguments convaincants et défendre acharnement l'huile tunisien, tout en prenant entre-autres toutes les précautions nécessaires contre d'éventuelles contaminations, pour que l'huile d'olive tunisien demeure toujours ‘primée'. D'ailleurs, la Directrice générale du ministère de l'agriculture, Samia Maamer, a bien répliqué en assurant que chaque malheur a son bon côté : ‘'C'est finalement une bonne chose. Jusque-là, on n'a pas eu la possibilité de mener une belle campagne pour l'huile d'olive bio tunisienne en France. Maintenant, on va le faire!''