Un état de convulsion et de chaos, dû aux attitudes exprimées par la députée d'Ennahda, Jamila Ksiksi, contre la députée du Parti Destourien Libre, Abir Moussi, a été constaté lors de la séance plénière consacrée au projet de loi de finances supplémentaires 2019. La députée du bloc Ennahdha, a exprimé son mécontentement face au chaos sous la coupole du parlement, affirmant qu'il y a des députés « qui ont ramené des clochards au Parlement et veulent y pratiquer le Banditisme« , faisant référence à la députée Abir Moussi, à la suite de son intervention sur la loi de finances complémentaire de 2019 en s'adressant au ministre des Finances, Mohamed Ridha Chalghoum. Ksiksi a considéré que Abir Moussi et son parti sont également «une calamité qui est entrée au parlement», déclarant entre-autres «nous ne voulons pas que leurs voix dissonantes soient entendues», appelant la première Vice-présidente, Samira Chaouachi, à respecter les dispositions du règlement intérieur du parlement. « La député Abir Moussi est venu perturber le processus de la révolution tunisienne« , a encore déclaré la députée Jamila Ksiksi. En réplique, le Bloc du Parti Destourien Libre a observé un SIT-IN ouvert dans la salle des séances plénières, depuis le mardi soir. De son côté, Abir Moussi aurait déclaré dans une séquence vidéo publiée sur la page officielle du parti, qu'ils ne vont pas se taire au sujet du chaos au sein du Parlement et face à l'insulte de la famille destourienne et du bloc du PDL. Moussi a souligné que les députés du bloc PDL ne quitteront pas la salle de l'ARP avant la présentation d'excuses officielles et e retrait des paroles offensantes formulées par la députée du mouvement Ennahdha, Jamila Ksiksi, à leur encontre, tout en faisant parvenir ses excuses à tous les médias. La présidente du PDL a estimé que les propos de Jamila Ksiksi constitue une violation flagrante de son parti, soulignant qu'elle déposerait une plainte à cet effet auprès du ministère public. Source