Ce sont là les trois plus importants facteurs développés par Jeune Afrique sur la situation en Tunisie, dans un article publié par Marwane Ben Yahmed, fils de BBY. Selon MBY, Ennahdha aurait perdu le blanc-seing obtenu après le 14 janvier 2011, vu qu'elle se retrouve face à un bilan qui n'est guère reluisant : Chômage, flambée des prix, relance économique, insécurité, violences, justice, déséquilibres régionaux, rédaction laborieuse de la Constitution, libertés publiques... Autant de dossiers primordiaux non résolus, même si la tâche n'était évidemment guère aisée. MBY, continue en affirmant que la Tunisie est toujours debout. Mieux encore, malgré des accès de fièvre récurrents, elle fonctionne quasi normalement. Enfin, aujourd'hui, tout est plus clair : les forces politiques en présence comme le calendrier électoral (les élections législatives et présidentielle sont prévues pour le 23 juin 2013) et le chemin qui mène à la fin du provisoire, de l'intérimaire et donc de l'instabilité. Car ce ne sera qu'après les prochaines élections, avec un pouvoir et des institutions installés dans la durée, crédibles et légitimes, que la véritable marche en avant pourra être enclenchée. Le pays traverse une période certes délicate, mais elle est aussi exaltante. Les Tunisiens ont beaucoup appris de cette transition et ont mûri. Pourquoi, dès lors, ne pas croire en eux ? La vigilance n'empêche pas la confiance... Revenant encore une fois au mouvement Ennahdha, Marwane Ben Yahmed souligne qu'elle n'est plus la même, puisqu'elle trouve face à elle des adversaires requinqués, plus soudés qu'avant octobre 2011, et un contexte différent. Hier, ils étaient nombreux à faire la danse du ventre sous le nez des islamistes dans l'espoir d'obtenir une place de choix au sein du futur pouvoir. Aujourd'hui, l'opposition s'est rassemblée, notamment autour de Nidaa Tounes ‘'L'appel de la Tunisie'', lancé à l'initiative de l'ex-chef du gouvernement provisoire Béji Caïd Essebsi. Mais il ne faut pas oublier cette société civile qui est en permanence sur le qui-vive, et qui sait s'exprimer quand il le faut et obtenir les résultats escomptés. Lire l'article sur Jeune Afrique