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Rogots de Ragotin : Nabil Maaloul troque son poste d'entraineur contre celui d'Imam des cinq prières
Publié dans Tunivisions le 08 - 09 - 2013

Décidément, Ragotin va avoir du pain sur la planche, ce week end ! Mince consolation : Nabil Maalou n'en a plus. Aujourd'hui, il est plus « maaloul » que jamais, nous disent les facebookers, dans le sens de « malade », malade de l'intérieur, plus malade de sa propre défaite que de la défaite humiliante de la Tunisie en football devant le Cap-Vert.
Franchement, moi, je ne comprends pas grand-chose au football, juste assez pour aimer notre équipe nationale, qui vaut pour moi mon amour pour ma patrie. Mais dès le premier jour qu'ils ont commencé à parler de Maaloul à la tête de notre Team, j'ai compris que le vrai malade, c'était nous, de la maladie même de notre pays.
Je ne veux pas revenir sur la carrière de coach de Nabil Maalou, parce que comme joueur, il n'était pas mauvais, pas du niveau de son ministre, il faut l'avouer, mais désormais dans le même ratage que lui. Je ne redirai pas ce que d'autres ont déjà répété plusieurs fois quant à la chance qu'il avait eu pour se faire voir, et forcément valoir, comme un sélectionneur intelligent et compétent. Un petit coup de lobby médiatique et le tour est joué.
Bref, souvenez-vous, la concurrence se jouait entre lui et Khaled Ben Yahia, pour la dernière nomination. Presque tous les spécialistes savaient que pour la circonstance, Khaled aurait été un meilleur choix, au moins un moins mauvais choix, étant donné la pression des circonstances.
Je viens de le dire : je ne connais rien au football ; mais un ami qui me taquinait ce jour-là m'a posé sa question piège, histoire de me provoquer : A ton avis, qui vont-ils nommer comme entraîneur national ? Sans hésiter, j'ai répondu : Maaloul. Et mon ami de s'étonner : A ce point les arguments de ce dernier sont imbattables ? Pas les arguments footballistiques, répondis-je ; mais les autres, les plus pesants, donc les plus convaincants. Explique-voir, insista mon ami, plus intéressé que jamais par mes réponses à ses innombrables questions, chaque fois que nous nous retrouvions.
--- Mais c'est simple. Maaloul a rejoint le parti de Béji Caïed Essebsi, le principal rival d'Ennahdha, sa bête noire. Et Maaloul n'hésite pas à s'étaler au plus offrant, ce qui est courant dans le domaine sportif : cela commence quand on est joueur, cela se développe quand on devient entraîneur et cela devient maladif quand on se met à faire de la politique. Ainsi nommer Maaloul à la tête de l'équipe nationale et stipuler qu'un entraîneur national n'a pas le droit de faire de la politique, voilà ce qu'il fallait pour vider Nidaa Tounès de certains symboles considérés comme mobilisateurs de certaines catégories populaires. Il y avait aussi le non-dit de l'opération : versatile comme on peut le deviner, Maaloul ne tarderait pas à rejoindre Ennahdha, dans sa mouvance politique, au moins à servir ses intérêts.
J'avoue aujourd'hui que tout ignorant en foot que je prétends être, il m'arrive de voir juste dans certaines gens. Depuis quelques jours, je voyais se confirmer mes prévisions et je voyais venir la catastrophe :
Au lieu de faire du management footballistique, Maaloul s'exhibe en train de conduire la prière de ses poulains, faisant office d'Imam des cinq prières et peut-être bien de la Jomaa (le vendredi). La séquence est filmée et diffusée partout, grâce aux réseaux sociaux surtout. N'est-ce pas que le Monsieur se trompe de contrat et de mission ?! A moins que, prévoyant cette défaite, il ne soit en train de se préparer à une nouvelle fonction conforme aux attentes de certains de ses recruteurs. Et puis, cerise sur le gâteau, il y a l'histoire du maillot…
Démissionner ? Il savait que son contrat ne pouvait se prolonger, sans quoi le sit-in du Bardo, en déplacement vers la Kasba, pourrait camper devant le bureau de Tarek Dhiab d'abord. Demander pardon au peuple tunisien ? Là c'est l'apprenti politicien qui cherche à ne pas insulter l'avenir. Il a dit qu'il assumait seul la responsabilité ? Certes il a pris soin de laver tous les responsables, mais il n'a pas manqué de jeter implicitement la plus grande part de la responsabilité de l'échec sur le dos de huit de ses joueurs !
Allons si Maaloul, si vous avez vu juste, pour une fois, c'est bien quand vous avez cherché à vous faire Imam. D'autant plus que par les temps qui courent, vous n'avez même pas besoin de savoir pour cela !


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