Plusieurs sociétés d'intérim qui opéraient avant le 14 janvier 2011 en toute illégalité sont en fait des officines créées par des gens proches de la famille Trabelsi ou d'anciennes figures importantes au sein de l'administration et du Parti RCD. Maintenant que certaines donnes ont changé, les responsables syndicaux de l'UGTT sont submergés de plaintes des ouvriers et ouvrières du secteur de l'intérim qui ont peur pour leur avenir. Ainsi, une équipe de femmes de ménage qui était en charge du nettoyage du palais de Carthage est venue expliquer à l'UGTT comment elles étaient employées et payées par la Société Ennakl de Sakhr El Materi, et que celle-ci leur a déclaré la fin du contrat en février. Les ouvriers, chauffeurs et autres manuvres de la Société Tunisie Park Service, qui assuraient l'enlèvement des voitures dans les rues, ont été avertis, eux aussi, qu'il n'y aura pas de boulot en février Et il s'avère que la plupart avaient des contrats avec une société d'intérim qui portait tout simplement le nom Société Tunisienne d'Intérim Les responsables syndicaux indiquent que diverses plaintes leur arrivent contre plusieurs sociétés d'Intérim concernant les salaires, les déclarations à la CNSS et le régime de travail.